Les abeilles
Un documentaire sur les abeilles pour tout savoir sur leur univers : la ruche, le métier d'apiculteur, la fabrication du miel, etc.
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Un documentaire sur les abeilles pour tout savoir sur leur univers : la ruche, le métier d'apiculteur, la fabrication du miel, etc.
Des tirettes, des volets, des pop-up, des dépliants pour savoir où est le Soleil pendant la nuit, pourquoi la Lune ne tombe pas, comment va-t-on dans l'espace ?
Pour découvrir les dauphins et les baleines par des questions et des réponses simples.
Un documentaire pour tout savoir sur les loups : leur habitat, leur méthode de chasse, comment ils communiquent entre eux, etc.
Des documentaires illustrés, qui répondent à toutes les questions des petits curieux à partir de 3 ans. Des textes courts et instructifs, de belles illustrations et un papier indéchirable font de cette collection un outil idéal pour accompagner et guider nos enfants dans la découverte du monde...
Des documentaires illustrés qui répondent à toutes les questions des petits curieux de 3 à 6 ans. Des textes courts et instructifs, de belles illustrations et un papier indéchirable font de cette nouvelle collection un outil idéal pour accompagner et guider nos enfants dans la découverte du monde.
Pour découvrir la planète Terre, le début de la vie et l'évolution animale en s'amusant à soulever des volets et tirer des languettes pour avoir des explications.
A quoi ressemblent les hommes préhistoriques ? Comment font-ils du feu ? Plonge au cœur de la préhistoire avec Kididoc ! Soulève un volet et découvre les outils des premiers hommes, actionne une tirette, et projette une lance sur le gibier...
Découvrir les 4 saisons
-Tourne la flèche pour montrer en quelle saison tu es né
-Soulève les flaps et découvre les surprises du printemps
-actionne la tirette pour faire changer la couleur des feuilles
-Suis Amrita et Nils pour découvrir les saisons en Inde et en Norvège
-Tourne la roue pour choisir des fruits et des légumes de saison
Rien ne va plus au poulailler : Pitikok n'arrive pas à faire lever le soleil ! Comme tous les matins, le papa de Carmen et de Carmélito a lancé son appel vers le ciel : " Cocorico ! " Mais rien ne se passe. L'astre solaire a disparu. Qu'à cela ne tienne : Carmen, Carmélito et Bélino retrouveront le soleil ! Nom d'une poule !
Balthazar a reçu une lettre de Grand-père annonçant son arrivée prochaine. Mais quand arrivera-t-il ? Accompagnez Balthazar dans son attente, et découvrez avec lui les outils qui permettent de se repérer dans le temps et de le mesurer.
Ce livre intègre le matériel conçu par Maria Montessori : la poutre du temps. Longue de six mètres, elle permet de visualiser le temps de façon linéaire sur une année entière. L'enfant, qui l'investit à chaque événement, prend ainsi conscience concrètement du temps qui passe.
"Aide-moi à faire seul" est une collection de livres d'apprentisssage interactif qui intègrent la pédagogie de Maria Montessori en appliquant l'un de ses principes fondamentaux : permettre à l'enfant, accompagné par l'adulte, de "faire pour comprendre" et ainsi "l'aider à faire seul".
Un roman jeu : idéal pour apprécier la lecture en s'amusant !
Un récit-fiction pour mener l'enquête avec de nombreuses animations : des messages codés à décrypter grâce aux 2 réglettes fournies, des
cartes à gratter pour révéler des indices, des dessins dans les illustrations uniquement visibles à la loupe fournie...
Equipés de réglettes magiques leur permettant de voyager dans le temps, Juliette et Romain embarquent sur un bateau corsaire, en pleine
période napoléonienne ! Mais sur la frégate du célèbre capitaine Surcouf souffle un vent de mutinerie.
Depuis la vigie jusqu'aux cales, les apprentis détectives auront fort à faire pour déjouer les plans machiavéliques de ceux qui oeuvrent
dans l'ombre...
Avec des cartes à gratter, deux réglettes et une loupe !
Chaque double page permet de répondre à cinq ou six questions : qu'est-ce qu'un château fort ? Comment est-il construit ? Comment devient-on chevalier ?...
Douze des plus valeureux chevaliers du royaume et leur confie une lourde tâche : retrouver le Graal, la mystérieuse coupe ayant contenu le sang du Christ...
Une petite rivière était réputée poissonneuse, mais personne n'osait aller y pêcher. Les anciens racontaient alors que Barbeverte, le roi des ondins, y habitait...
Pierre, son grand-père et ses amis, un oiseau, un canard et un chat, vivent paisiblement dans une forêt. Pierre laisse la barrière du jardin ouverte, alors qu'un loup affamé rôde dans les environs.
Un livre animé pour comprendre la succession du jour et de la nuit.
Marie-Adélaïde est princesse de Savoie, duchesse de Bourgogne puis dauphine de France. Décidée à parfaire son éducation, elle fait plusieurs séjours à Saint-Cyr et fait la connaissance de Victoire, petite soeur d'isabeau, dont elle fait sa dame de compagnie.
Après six ans passés à la maison d'éducation de Saint-Cyr, Henriette de Pusay n'a pas perdu son caractère de garçon manqué. Alors qu'elle est appelée au chevet de son père blessé en mer, elle en profite pour s'enfuir et s'engager sur une frégate royale. A son bord elle affronte les tempêtes, les attaques de navires anglais et elle retrouve son cousin Luc-Henri qu'elle aime depuis toujours.
Aurélien reçoit la visite de sa cousine américaine pendant les vacances. Il se met en quatre pour l'accueillir et joue les interprètes... Cette histoire bilingue permet d'apprendre ou de réviser des mots des domaines de la famille et de la maison en anglais.
Victor le facteur doit remettre une lettre à Lily la licorne. Mais il a beau interroger tous les animaux de la ferme, personne ne sait où se trouve cette mystérieuse Lily. Une licorne dans une ferme, ça n'existe pas ! Une histoire pour découvrir les animaux de la ferme.
Où il est question d'un loup amoureux, d'une belle culotte rouge, d'un gigot sur pattes qu'on enferme à clé avec du thym pour lui donner bon goût, d'un rendez-vous galant et d'un imprévu.
Lorsque Myriam, mère de deux jeunes enfants, décide malgré les réticences de son mari de reprendre son activité au sein d'un cabinet d'avocats, le couple se met à la recherche d'une nounou. Après un casting sévère, ils engagent Louise, qui conquiert très vite l'affection des enfants et occupe progressivement une place centrale dans le foyer. Peu à peu le piège de la dépendance mutuelle va se refermer, jusqu'au drame. A travers la description précise du jeune couple et celle du personnage fascinant et mystérieux de la nounou, c'est notre époque qui se révèle, avec sa conception de l'amour et de l'éducation, des rapports de domination et d'argent, des préjugés de classe ou de culture. Le style sec et tranchant de Leïla Slimani, où percent des éclats de poésie ténébreuse, instaure dès les premières pages un suspense envoûtant.
Elle avait l’air si jeune. En même temps il m’avait semble qu’elle connaissait vraiment la vie, ou plutôt qu’elle connaissait de la vie quelque chose qui faisait peur.
Adolescente surdouée, Lou Bertignac rêve d’amour, observe les gens, collectionne les mots, multiple les expériences domestiques et les
théories fantaisistes. Jusqu’au jour ou elle rencontre No, une jeune fille a peine plus âgée qu’elle. No, ses vêtements sales, son visage
fatigue, No dont la solitude et l’errance questionnent le monde. Pour la sauver, Lou se lance alors dans une expérience de grande envergure menée contre le destin.
Mais nul n’est à l’ abri...
Alfred Hitchcock a investi sans reste les conditions mêmes de l'image cinématographique : formes perceptives et narratives, mais aussi déterminations propres à une production industrielle, possibilités offertes par la « reproductibilité technique », sidération du « spectaculaire » hollywoodien, etc. Hitchcock s'est ainsi posé en formaliste d'une image autosuffisante jusqu à en devenir trop réelle, « hyperréelle ». Mais il redouble aussi bien ce mouvement instituant d'une réflexivité de l'image, en ne cessant de montrer « ce qu'il fait », d'avertir le regard fasciné de la puissance de son image. C'est dans le même élan qu'Alfred Hitchcock crée, dessine, compose, et s'interroge sur la culpabilité du faire-image. L'analyse de six films majeurs se veut une contribution à une philosophie de l'image et de ses formes.
Fidèle à son univers d'une inventivité si particulière, mêlant cruauté et tendresse, macabre et poésie, Tim Burton donne le jour à une
étonnante famille d'enfants solitaires, étranges et différents, exclus de tous et proches de nous, qui ne tarderont pas à nous horrifier et à
nous attendrir, à nous émouvoir et à nous faire rire.
Un livre pour les adultes et pour l'enfant qui est en nous.
Morand s'annonce, dès 1933, comme "l'écrivain qui a traversé cent cinquante fois la Manche" ! Il nous parle d'excentricités bien
britanniques. Qu'il s'agisse de vénerie, des snobs de Thackeray, de l'étiquette coloniale, du yachting ou d'Oscar Wilde, tout nous raconte
les travers d'en face.
Ils arrivaient en foule devant les grilles du Château qui tremblaient sous leurs coups. Il y avait des vieux, des jeunes, des hommes et des femmes, des employés, des paysans, des professeurs, des lycéens, des juges, des médecins, des précaires, des furieux, des chômeurs, des indignés et des fatigués. Sa Majesté demanda ce qu'ils criaient. Le cardinal de Guéant, qui avait l'oreille fine, lui répondit : "Ils crient : Dégagez, Sire !"
« On lui avait cassé les dents. Tout d'abord, j'avais cru qu'on les lui avait arrachées. Mais non. Marie-Jo avait raison.
"Alors ? J'avais pas raison ?"
Je me suis relevé. Mon genou m'a fait souffrir.
J'ai soupiré :
"Cette pauvre fille. Quand même, cette pauvre fille. Hie? encore, je la voyais courir. Le tour complet du parc. Chaque jour que Dieu
faisait. Cette pauvre fille.
— Tu veux dire cette petite pute.
— Je t'en prie. Elle s'appelait Jennifer." Marie-Jo et moi avons échangé un faible sourire. Ensuite, nous sommes allés déjeuner. »
Pièce en un acte pour quatre personnages, écrite en français entre 1954 et 1956. Première publication aux Éditions de Minuit en 1957. « Dans Fin de partie il y a déjà cette notion d'immobilité, cette notion d'enfouissement. Le personnage principal est dans un fauteuil, il est infirme et aveugle, et tous les mouvements qu'il peut faire c'est sur son fauteuil roulant, poussé par un domestique, peut-être un fils adoptif, qui est lui-même assez malade, mal en point, qui marche difficilement. Et ce vieillard a ses parents encore, qui sont dans des poubelles, son père et sa mère qu'on voit de temps en temps apparaître et qui ont un très charmant dialogue d'amour. Nous voyons deux êtres qui se déchirent, qui jouent une partie comme une partie d'échecs et ils marquent des points, l'un après l'autre, mais celui qui peut bouger a peut-être une plus grande chance de s'en tirer, seulement ils sont liés, organiquement, par une espèce de tendresse qui s'exprime avec beaucoup de haine, de sarcasme, et par tout un jeu. Par conséquent, il y a dans cette pièce - qui est à un niveau théâtral absolument direct, où il n'y a pas d'immense symbole à chercher, où le style est d'une absolue simplicité -, il y a cette espèce de jeu qu'ils se font l'un à l'autre, et qui se termine aussi d'une façon ambiguë parce que le suspense dérisoire de la pièce, s'il y a suspense, c'est ce fils Clov, partira-t-il ou non ? Et on ne le sait pas jusqu'à la fin. Je dois dire aussi que c'est une pièce comique. Les exégètes de Beckett parlent d'un "message", d'une espèce de chose comme ça. Ils oublient de dire le principal, c'est que c'est une chose qui est une découverte du langage, de faire exploser un langage très quotidien. Il n'y a pas de littérature plaquée, absolument pas. Faire exploser un langage quotidien où chaque chose est à la fois comique et tragique. » (Roger Blin)
« Toujours est-il que ce livre (Le Seuil du jardin)... s'est imposé tout aussitôt à mon attention et m'a tenu sous le charme jusqu'à une
heure avancée de la nuit. Ce charme est très loin d'être dissipé et je crois être dès maintenant en mesure de dire qu'il ne se dissipera
jamais. Je n'ai pas cessé depuis lors de répéter à qui voulait m'entendre que rien d'aussi nécessaire, d'aussi convaincant, d'aussi exaltant
ni d'aussi parfait ne m'était parvenu depuis fort longtemps... Vous abordez là, en conquérant, les seules terres vraiment lointaines qui
m'intéressent et la reconnaissance que vous y poussez offre un nouveau ressort à tout ce que je me connais comme raisons de vivre. »
André Breton
Etudiant de province fraîchement débarqué à Paris, Dorante ne rêve que de conquêtes. Mais la réalité n'égale pas toujours l'immensité de ses désirs et le voilà qui s'invente des vies parallèles, jouant la comédie, avec l'insouciance de la jeunesse, à tous ceux et celles qu'il croise sur son chemin. Entre Dom Juan et Cyrano de Bergerac, notre menteur navigue de mensonges en quiproquos dans une curieuse aventure d'où l'art de l'illusion ne sort pas tout à fait vaincu. Le Menteur - qui exerça une forte influence sur Molière et Goldoni - séduira les élèves par la verve de son héros dont les mensonges sont autant de mises en scènes imaginaires exaltant le pouvoir du théâtre. Comédie d'intrigue et de caractère, pleine de joyeux rebondissements et parfois grinçante, la pièce permet, à la faveur d'un texte unique, de repérer les grandes orientations de l'esprit baroque et du classicisme.
À son existence maudite de voyant, de voyou, de météore, Une saison en enfer semblait lancer un dernier adieu. La fête
était finie. Avec les Illuminations , Rimbaud, à vingt ans, écrit le dernier acte de son " opéra fabuleux ", le plus
énigmatique. En fixant ses délires et ses vertiges, il ouvre les portes de l'inconscient et de l'inconnaissable, il transfigure ses visions,
invente le surréalisme, les villes du futur, prophétise l'ère atomique.
Les dernières lueurs du " voleur de feu " créent un spectacle total mélangeant l'épopée, la chanson, le cirque, tous les genres et tous les
styles. Les Illuminations annoncent un nouveau monde, qui est finalement le nôtre.
Ouvrage de Grammaire en français langue étrangère (FLE), dans la collection Précis de... , destiné aux grands adolescents et adultes.
Le Précis de grammaire est tout particulièrement destiné aux étudiants étrangers quel que soit leur
niveau de français.
Axées sur la communication, les explications contenues dans ce précis sont accompagnées d'exemples simples à comprendre et de mises en
situation. La forme et les sens sont donc privilégiés pour faire de ce précis une véritable grammaire de référence.
Le Précis de grammaire est composé de 5 parties :
La phrase
Les parties du discours
Le système verbal
Les phrases complexes
Les relations logiques
Odorico. C'est le nom de famille de deux mosaïstes italiens qui, dans la seconde moitié du 19e siècle, quittent leur région du Frioul pour échapper à la misère. Après avoir travaillé aux côtés de Gian Domenico Facchina sur le chantier du célèbre Opéra Garnier à Paris, ils s'installent à Rennes en 1882. Reprise par leurs descendants, l'entreprise Odorico connaît sa période faste après la Grande Guerre: doté d'un goût très prononcé pour l'ornement et d'un savoir-faire remarquable, Isidore Odorico réinvente l'art de la mosaïque appliquée à l'architecture. On y lit le plaisir de mêler formes, couleurs et matières, sources d'une invention inépuisable. Fruit du travail d'atelier, la " marque " Odorico plaît tant qu'elle essaime dans tout l'ouest de la France, et parfois au-delà grâce aux succursales de Nantes, Dinard et surtout Angers. A la faveur d'une exposition du musée de Bretagne à Rennes, cet ouvrage retrace l'épopée économique et artistique de la famille Odorico, et dévoile cent ans de projets de mosaïques, dessins donnés au musée par le dernier directeur de l'entreprise lors de sa fermeture. Ce fonds, unique en son genre, montre la production d'une entreprise et l'évolution du goût, sur une période de près d'un siècle.
Description not available
Des recettes variées, simples, équilibrées et riches en saveurs pour les bébés. L'accent est mis sur la qualité des produits (fruits et légumes de saison...).
" Je me suis faite arrêtée au pays du Val-de-Larmes, en flagrant délit de sourire ! "
Mai 2016. La juge Alma Revel doit se prononcer sur le sort d'un jeune homme suspecté d'avoir rejoint l'État islamique en Syrie. À ce dilemme
professionnel s'en ajoute un autre, plus intime : mariée, Alma entretient une liaison avec l'avocat qui représente le mis en examen. Entre
raison et déraison, ses choix risquent de bouleverser sa vie et celle du pays...
Karine Tuil nous entraîne dans le quotidien de juges d'instruction antiterroristes, au cœur de l'âme humaine, dont les replis les plus
sombres n'empêchent ni l'espoir ni la beauté.
Les petits personnages de cette série présentent tous des traits de caractère particuliers que les enfants pourront reconnaître chez eux ou chez les personnes de leur entourage.
« Sur la peau d'un monde rétréci, livré aux lois sinistres des sédentaires, l'aventure Zingaro s'impose comme un défi exaltant, fabuleux,
irréductible aux nouvelles normes planétaires. Ici une tribu venue de nulle part choisit aussi bien ses ancêtres que ses rites, ses légendes
que son mode de vie, avec pour seule mystique et seul viatique l'amour des chevaux.
Cette insolence originelle, en tout point "cavalière", a fait du Théâtre équestre mené par Bartabas une entreprise sans autre exemple qui
allie révolte et maîtrise, effort et liberté, fureur et quête spirituelle. C'est ce parcours de rupture radicale que j'ai tenu à célébrer,
tant la poésie vécue est indissociable pour moi d'un engagement physique, éthique et esthétique : précisément ce qui est à l'œuvre chez
Zingaro.
Rythmé par vingt dessins d'Ernest Pignon-Ernest, un grand galop de mots : à l'évidence un témoignage d'amitié et de complicité, mais qui
tire sa légitimité d'une admiration alertée, sans cesse revivifiée. Je tiens en effet Bartabas, toutes catégories artistiques confondues,
pour le plus grand créateur de ce temps. »
André Velter.
On a écrit que l'auteur de "la Chartreuse de Parme" avait souhaité "d'être à soi-même plus intérieur et plus étranger qu'il n'est permis". Telle est l'ambiguïté de ce texte capital, véritable confession où Stendhal s'efforce de rejoindre Henri Beyle, et où, en retour, la vérité de l'autobiographie prépare et implique le mensonge, peut-être plus vrai, de la fiction romanesque.
Dans les premiers jours de l'an VIII, au Commencement de Vendémiaire, ou, pour se conformer au calendrier actuel, vers la fin du mois de
septembre 1799, une centaine de paysans et un assez grand nombre de bourgeois, partis le matin de Fougères pour se rendre à Mayenne,
gravissaient la montagne de la Pèlerine, située à mi-chemin environ de Fougères à Ernée, petite ville où les voyageurs ont coutume de se
reposer.
Silvia, une jeune villageoise, refuse les honneurs et les richesses que lui offre le prince au nom de l'amour qui l'unit à Arlequin. Mais ce dernier se laisse séduire par une autre femme. "C'est un cristal, Marivaux, c'est dur, ça a des arêtes et des côtes, c'est coupant." (Louis Jouvet).
Petite fille, la Rabouilleuse troublait l'eau des ruisseaux pour que son oncle braconnier pêche plus d'écrevisses. Jeune fille, Flore continue à «rabouiller.» Elle détourne la fortune d'un vieillard d'Issoudun au profit de son amant. Mais un plus fort survient, qui s'attribuera le produit de la pêche, le redoutable Philippe Bridau. Cet ex-lieutenant-colonel de l'armée impériale, le fils chéri d'Agathe, est devenu un affreux soudard qui mène sa vie privée comme une charge sur un champ de bataille. Ce parvenu dont la route est jonchée de cadavres, dépravé par le métier et la famille, les succès et les malheurs, est l'un des monstres les plus odieux de La Comédie humaine. C'est aussi l'un des personnages les plus forts. «Un tableau de maître,» disait Victor Hugo. Source : Le Livre de Poche.
Passant qui tenez ce livre, Diderot va vous prendre par le bras et vous raconter mille anecdotes humoristiques. Vous pourrez le contredire,
lui-même a toujours imaginé dans ses dialogues un contradicteur. De toute façon, il vous séduira. Explorant la jungle parisienne, il
découvre « l’homme loup, l’homme renard ou l’homme mouton, le plus commun ». La femme non plus n’est guère épargnée comme Mme de
la Carlière et ses serments éternels. Le Neveu de Rameau, parasite plein de fantaisie, est impitoyable pour l’hypocrisie de son respectable
entourage. La satire de la société du XVIIIe siècle, si proche encore de la nôtre, atteint son paroxysme quand diderot nous embarque vers
Tahiti, à la suite de Bougainville. Dans ce jardin, plus de code civil ou religieux niant la nature humaine. Plus de mariage prison, les
amours y sont libres et pures… Pas de propriété, donc pas de vol.
Ces contes pleins d’entrain imposent la vérité du philosophe : il veut pour l’homme ce que veut la nature, le vrai engendre le bon et le beau naît de l’un et l’autre.
Le lendemain, Lamiel trouva Jean dans le bois, il avait ses habits des dimanches. - Embrasse-moi, lui dit-elle. Il l'embrassa. Lamiel remarqua que, suivant l'ordre qu'elle lui en avait donné, il venait de se faire faire la barbe ; elle le lui dit. - Oh, c'est trop juste, reprit-il vivement, mademoiselle est la maîtresse ; elle paye bien et elle est si jolie ! - Sans doute, je veux être ta maîtresse. - Ah ! c'est différent, dit Jean d'un air affairé ; et alors sans transport, sans amour, le jeune Normand fit de Lamiel sa maîtresse. - Il n'y a rien autre ? dit Lamiel. - Non pas, répondit Jean. Lamiel s'assit en le regardant s'en aller. (Elle essuya le sang et songea un peu à la douleur.) Puis elle éclata de rire en se répétant : " Comment, ce fameux amour ce n'est que ça ! "
Si c'était un animal ?
Ce serait une marmotte.
Un savant ?
L'Einstein-Newton des années 90.
Un film ?
Le grand brun avec une chaussure bleue.
Une chanson ?
..... !
Y'a l'téléfon' qui son'
et y'a jamais person' qui répond !
Un objet ?
Il n'y a que l'embarras du choix...
Cela va de la balançoire horizontale,
élastique, spéciale pour bureaux,
au divin gaffophone...
Et si c'était une vedette...
Là, il serait sans égal.
Incomparable, il est,
Unique, il restera.
J'ai nommé :
ce grandescogriff"gaffeur :
Gaffela Stonga !
M'enfin...
Que penser d'une femme qui choisit le placard de votre salle de bains pour y passer ses journées ? Qui s'étonne que vous puissiez la voir ?
Qui disparaît et reparaît à sa guise et qui prétend être plongée dans un profond coma à l'autre bout de la ville ? Faut-il lui faire
consulter un psychiatre ? En consulter un soi-même ? Ou, tout au contraire, se laisser emporter par une extravagante aventure ?
Et si c'était vrai ?
S'il était vrai qu'Arthur soit le seul homme qui puisse partager le secret de Lauren, contempler celle que personne ne voit, parler à celle
que personne n'entend ?
Gobseck, Maître Cornélius et Facino Cane ont en commun un caractère fondamental : la fascination pour l'argent. Gobseck, implacable vieillard, a fait de l'usure un art dont il respecte scrupuleusement les règles. Maître Cornélius est un marchand riche et avare, banquier de Louis XI et Facino Cane, un noble Vénitien déchu et ruiné, à la recherche du trésor des Doges de Venise.
" Moi ! répondis-je un peu gêné, j'écris Paludes. - Paludes ? qu'est-ce que c'est ? " dit-elle. Nous avions fini de manger ; j'attendis d'être dans le salon pour reprendre. Quand nous fûmes tous deux assis au coin du feu : "Paludes, commençai-je, c'est l'histoire d'un célibataire dans une tour entourée de marais. - Ah ! fit-elle. - Il s'appelle Tityre. - Un vilain nom."
Untouchable
L'Espagne. L'été.
Pierre et Maria, leur petite fille Judith et leur amie Claire sont en vacances, en route vers Madrid. Un violent orage les force à s'arrêter
et à trouver un abri dans l'hôtel déjà surpeuplé d'une petite ville où un crime passionnel vient de défrayer la chronique: Rodrigo Paestra
vient en effet de tuer sa femme et l'amant de celle-ci, avant de prendre la fuite par les toits. Dans la chaleur étouffante de la nuit,
l'amour entre Maria et Pierre s'étiole à mesure que le désir monte entre Claire et Pierre et que Maria s'étourdit à grand renfort de petits
verres de manzanilla... Et dans la chaleur étouffante de la nuit où elle ne parvient pas à dormir, Maria aperçoit une silhouette sur le toit
d'une maison voisine: Rodrigo Paestra. Rencontre sans parole, improbable et éphémère
Deux pièces sur le thème de la jalousie.
Orphée, violoniste, et Eurydice, comédienne en tournée, quittent tout pour accomplir leur amour. Mais la jalousie s'empare d'Orphée... Dans
le second drame, Frédéric s'éprend de Jeannette, la sœur de sa fiancée. Mais sa passion de l'Absolu viendra contrarier son amour. Comment le
dénouement de ces deux pièces pourrait-il être autrement que noir ? Elles disent l'exigence de la grandeur, de la beauté, de l'éternité,
dans un monde éphémère, mesquin, voué aux compromis.
"Je parle pour les gens habitués à trouver de la sagesse dans la feuille qui tombe, des problèmes gigantesques dans la fumée qui s'élève, des théories dans les vibrations de la lumière, de la pensée dans les marbres, et le plus horrible des mouvements dans l'immobilité, je me place au point précis où la science touche à la folie..."
Balzac, Théorie de la démarche
La Recherche de l'Absolu est l'histoire d'un bourgeois flamand, Balthazar Claës, qu'une conversation de hasard lance à corps perdu à la recherche du secret de la matière. Son intuition géniale le mènera bel et bien jusqu'au bord de la révélation, mais la passion exclusive de la chimie dévorera tout sur son passage.
La Messe de l'athée
Édition présentée et annotée par Marie-Bénédicte DiethelmLe célèbre chirurgien Desplein de l'hôtel-Dieu revendique un athéisme intraitable. Pourtant, Horace Bianchon, jeune interne que Desplein a pris sous son aile, le surprend à genoux assistant à la messe à Saint-Sulpice. Intrigué par ce paradoxe si peu en rapport avec la réputation bien établie de son maître, Bianchon mène l'enquête pour découvrir le secret de Desplein.Cette nouvelle que Balzac affirmait avoir conçue et écrite en une seule nuit paraît en 1836 dans la Chronique de Paris, elle sera finalement intégrée aux Scènes de la vie parisienne et constitue dans La Comédie humaine une curiosité.Peu connue et peu lue La Messe de l'athée dévoile un Balzac inédit, qui trace un portrait exemplaire de la bonté, de la gratitude et de la fidélité.
- Comment, depuis trente ans que le père Rigou vous suce la moelle de vos os, vous n'avez pas core vu que les bourgeois seront pires que les
seigneurs ?... Les bourgeois et le gouvernement, c'est tout un ! Quéqu'ils deviendraient si nous étions tous riches ?... Laboureraient-ils
leurs champs, feraient-ils la moisson ? Il leur faut des malheureux !...
- Faut tout de même chasser avec eux, répondit Tonsard, puisqu'ils veulent allotir les grandes terres... Et après, nous nous retournerons
contre les Rigou...
- Vous avez raison, répondit Fourchon. Comme dit le père Niseron, qu'est resté républicain après tout le monde, le Peuple a la vie dure, il
ne meurt pas, il a le temps pour lui !...
« Ce livre, écrivait Stendhal à un ami, est une monographie de la maladie nommée Amour. C'est un traité de médecine morale. » Cette maladie, Stendhal, toute sa vie, en a fait ses délices favorites. La définir, la comprendre, en repérer les symptômes, en analyser les phénomènes déclencheurs - dont la célèbre cristallisation -, en redire les paradoxales jouissances, tel est l'objet de ce « livre d'idéologie ». Né d'un drame intime, il est à la fois la somme des expériences d'Henri Beyle, amoureux éconduit de la froide Matilde, et, par les nombreuses anecdotes et les brèves nouvelles italiennes qui l'émaillent, la préfiguration des romans à venir.
Oeuvre fétiche, luxuriante et subtile, De l'amour (1822) dresse la carte du Tendre selon Stendhal.
"Oui, la première femme que l'on rencontre avec les illusions de la jeunesse est quelque chose de saint et de sacré."
Balzac en fit l'expérience. Il imagine son roman comme une confession. Félix de Vandenesse raconte, avant de l'épouser, ses amours passées à
la comtesse de Manerville. Très jeune, au cours d'un bal, il couvre de baisers les épaules - d'une belle inconnue assise à ses côtés. Mme de
Mortsauf était douce et maternelle. Il l'aima, et ce lys dans une vallée de Touraine brûla d'amour pour lui. Son mari ne vivait que pour la
défunte monarchie, et Félix quitta la vallée pour une brillante carrière politique et mondaine à Paris, au bras d'une sensuelle marquise
anglaise. Mme de Mortsauf avait la beauté d'un ange, elle le devint. Le roman de Balzac est aussi "l'histoire des Cent Jours vue d'un
château de la Loire".
« Dès qu'ils ont quelques jours de liberté les habitants d'Europe occidentale se précipitent à l'autre bout du monde, ils traversent la moitié du monde en avion, ils se comportent littéralement comme des évadés de prison. Je ne les en blâme pas ; je me prépare à agir de la même manière. »
Après la mort de son père, Michel, fonctionnaire quadragénaire et blasé, décide de partir en Thaïlande pour goûter aux plaisirs exotiques. Il y rencontre Valérie, cadre dans une grande société de voyages, à qui il soufflera sa théorie sur les vraies motivations des Européens en quête de sensations fortes.
Embarqué dans la lutte pour le profit à tout prix, où le corps est plus que jamais une marchandise, Michel jette un regard cynique sur la société occidentale. Il sera peut-être surpris de découvrir que l'être humain est encore capable de sentiments...
« Dois-je souligner que je n'ai pas la moindre ambition théorique et que ce livre n'est que la confession d'un praticien ? L'œuvre de chaque
romancier contient une vision implicite de l'histoire du roman, une idée de ce qu'est le roman ; c'est cette idée du roman, inhérente à mes
romans, que j'ai essayé de faire parler. » Milan Kundera.
Dans sept textes relativement indépendants mais liés en un seul essai, Kundera expose sa conception personnelle du roman européen (« art né
du rire de Dieu »). L'histoire de celui-ci est-elle en train de s'achever ? Toujours est-il qu'aujourd'hui, à l'époque des « paradoxes
terminaux », le roman « ne peut plus vivre en paix avec l'esprit de notre temps : s'il veut encore "progresser" en tant que roman, il ne
peut le faire que contre le progrès du monde ».
Un des textes est consacré à Broch, un autre à Kafka, et de la première à la dernière ligne la réflexion de Kundera est une constante
référence aux auteurs qui sont les piliers de son « histoire personnelle du roman » : Rabelais, Cervantes, Sterne, Diderot, Flaubert,
Tolstoï, Musil, Gombrowicz... Dans deux dialogues, l'auteur parle de son propre art (art dans le sens presque artisanal du mot) : des façons
de créer un « ego expérimental » (personnage), de la polyphonie, de la composition...
La scène est quelque part en Touraine, dans la grotte du magicien Alcandre, qu'un père vient consulter sur le sort de son fils disparu. La grotte se métamorphose alors en théâtre et le jeune homme apparaît, sous l'habit de comédien, en serviteur rusé du bouillant capitaine Matamore... La fantasmagorie commence, pièce follement originale toute en reflets et jeux de miroir que Corneille lui-même qualifiait d'étrange monstre et d' extravagante galanterie. Après quelques comédies à succès, l'avocat rouennais écrit le chef-d'œuvre de sa période baroque. Depuis cette année 1636, "L'Illusion comique" résume en deux heures tout le mystère et tout le miracle du théâtre, sa magie et ses artifices. Entre la farce et le drame, la réalité et la féerie, elle en révèle toute la mécanique émotionnelle dans un climat de rêve et d'éclatante poésie.
Les Impudents est le tout premier titre de l’oeuvre de Marguerite Duras. Transposée dans le Haut Quercy, l’histoire de la famille Taneran est l’histoire si particulière de la petite Marguerite, née bien loin d’ici, en Indochine, l’histoire d’amour et de haine pour cette famille étrange qu’elle aura tant de mal à quitter. Le sujet de ce premier roman est celui de sa vie. Mais pourtant, si le style est encore hésitant voire maladroit, le dispositif durassien est déjà en place. Toute la thématique de l’oeuvre à venir se trouve déjà dans ce premier roman.
«- Dis-moi pourquoi tu rentres si tard.
Il n'a rien répondu.
- Vous avez bu ? Joué au poker ? Vous êtes sortis ? Tu as oublié l'heure ?
Il continuait à se taire, avec une espèce d'insistance, en faisant tourner son verre entre ses doigts. J'ai jeté par hasard des mots
absurdes pour le faire sortir de ses gonds et lui arracher une explication :
- Qu'est-ce qui se passe ? Il y a une femme dans ta vie ?
Sans me quitter des yeux, il a dit :
- Oui, Monique, il y a une femme dans ma vie.»
Un livre de recettes pour préparer un vrai dîner « à la balinaise ».- Les recettes authentiques réalisées avec des ingrédients accessibles- Extrait du sommaire : nasi goreng, gado-gado, poulet satay, nouilles aux légumes, jus d'avocat, riz noir au lait de coco.- Un reportage à Bali : paysages de rêve, recettes street food, ambiance zen et fleurie.
Rien ne prédisposait Juliette et Sam à se rencontrer. Encore moins à tomber amoureux.
Leur rencontre est explosive et magique. L’espace d’un week-end à New York, ils vivent le coup de foudre et la passion. Mais voilà, chacun a
menti à l’autre. Sam en se prétendant marié, Juliette en racontant qu’elle est avocate. Juliette doit repartir pour Paris, et Sam
l’accompagne à l’aéroport. C’est l’instant décisif où leur destin peut basculer, mais ni Sam ni Juliette n’osent prononcer les mots qu’il
faut.
Une demi-heure plus tard, la nouvelle tombe : l’avion de Juliette a explosé en plein ciel. Sam sombre dans le désespoir.
Mais il ignore que leur histoire est loin d’être terminée…
Un livre profondément humain. Un dénouement stupéfiant. Layla, une petite fille de cinq ans, disparaît dans un centre commercial de Los Angeles. Brisés, ses parents finissent par se séparer. Cinq ans plus tard, Layla est retrouvée à l'endroit exact où on avait perdu sa trace. Elle est vivante, mais reste plongée dans un étrange mutisme. À la joie des retrouvailles, succèdent les interrogations. Où était Layla pendant toutes ces années ? Avec qui ? Et surtout : pourquoi est-elle revenue ? " Guillaume Musso signe sans doute son meilleur roman. Le plus surprenant, le plus intime, le plus humain. " La Voix du Nord " Les personnnages sont dotés d'une fragilité extrêmement touchante et d'une humanité qui nous ficelle viscéralement à eux. Chez Musso, l'émotion a des accents majeurs. " Le Figaro Magazine
A huit ans, Nathan est entré dans le tunnel lumineux de la "mort imminente." Plongeant dans un lac pour aider une fillette, l’enfant s’est
noyé. Arrêt cardiaque, mort clinique.
Et puis, de nouveau, la vie.
Vingt ans après, Nathan est devenu l’un des plus brillants avocats de New York. Il a tout oublié de l’épisode. Il a même fini par épouser la
petite fille du lac, Mallory, sa femme tant aimée. Mallory qui l’a quitté, mais qui lui manque comme au premier jour...
Mais Nathan ignore que ceux qui reviennent de l’autre côté, ne sont plus tout à fait les mêmes. Aujourd’hui qu’il connaît la réussite et la
notoriété et la prospérité, il va découvrir pourquoi il est revenu. Est-il encore un homme comme les autres ?
Une histoire d’amour et de suspense, une course vers l’inconnu qui s’écoute avec la gorge nouée mais l’envie irrésistible de connaître la
suite.
Un crime presque parfait qui tourne au cauchemar. Un homme coincé dans un ascenseur. Une femme qui l’attend. Une longue nuit dans Paris. Un suspense magistralement adapté au cinéma par Louis Malle dans un film devenu un classique.
L'âme se manifesta vers minuit. Elle marcha le long du rivage, écarta un buisson et descendit sur la grève. Elle m'y apparut, comme une petite blancheur. Cette blancheur erra un moment, puis s'approcha de l'eau. C'est alors que je perdis la tête. Je détachai la barque du mouillage, et tout doucement, à la perche, je la poussai. Elle m'obéit et se mit à glisser sur l'eau noire.
Cassandra Darke, Londonienne pur jus, vieille teigne misanthrope, mauvaise coucheuse en surcharge pondérale, n'est pas sans rappeler le célèbre Scrooge de Dickens. Elle ne pense qu'à elle-même et aux moyens de préserver le confort dont elle jouit dans sa maison de Chelsea à 8 millions de livres. La galerie d'art moderne de son défunt mari a été le théâtre de fraudes qui l'ont mise en délicatesse avec la justice et au ban de son milieu. Mais Cassandra s'accorde le pardon, au prétexte qu'"à côté de tous ces meurtriers...
« L’art est un mensonge qui dit la vérité… »
Paris, un atelier d’artiste caché au fond d’une allée verdoyante.
Madeline l’a loué pour s’y reposer et s’isoler.
À la suite d’une méprise, cette jeune flic londonienne y voit débarquer Gaspard, un écrivain misanthrope venu des États-Unis pour écrire
dans la solitude. Ces deux écorchés vifs sont contraints de cohabiter quelques jours.
L’atelier a appartenu au célèbre peintre Sean Lorenz et respire encore sa passion des couleurs et de la lumière. Terrassé par l’assassinat
de son petit garçon, Lorenz est mort un an auparavant, laissant derrière lui trois tableaux, aujourd’hui disparus. Fascinés par son génie,
intrigués par son destin funeste, Madeline et Gaspard décident d’unir leurs forces afin de retrouver ces toiles réputées extraordinaires.
Mais, pour percer le véritable secret de Sean Lorenz, ils vont devoir affronter leurs propres démons dans une enquête tragique qui les
changera à jamais.
Guillaume Musso signe un thriller addictif et envoûtant porté par des personnages profondément humains. Une plongée vertigineuse dans le
monde mystérieux de la création.
30 juillet 1994. Orphea, petite station balnéaire tranquille des Hamptons dans l’État de New York, est bouleversée par un effroyable fait
divers: le maire de la ville et sa famille sont assassinés chez eux, ainsi qu’une passante, témoin des meurtres.
L’enquête, confiée à la police d’État, est menée par un duo de jeunes policiers, Jesse Rosenberg et Derek Scott. Ambitieux et tenaces, ils
parviendront à confondre le meurtrier, solides preuves à l’appui, ce qui leur vaudra les louanges de leur hiérarchie et même une décoration.
Mais vingt ans plus tard, au début de l’été 2014, une journaliste du nom de Stephanie Mailer affirme à Jesse qu’il s’est trompé de coupable à
l’époque.
Avant de disparaître à son tour dans des conditions mystérieuses.
Qu’est-il arrivé à Stephanie Mailer ?
Qu’a-t-elle découvert ?
Et surtout: que s’est-il vraiment passé le soir du 30 juillet 1994 à Orphea ?
Par un soir de neige, deux nouvelles-nées sont déposées sur le perron d'une ferme bourguignonne et sur les marches d'une église des
Abruzzes. Baptisées Maria et Clara, les orphelines grandissent sur leurs terres d'adoption respectives, parmi les paysans et les gens
simples des montagnes. Bientôt, on suspecte qu'elles sont dotées de pouvoirs singuliers.
"Les mains de la petite étaient fines et gracieuses, plutôt larges pour une enfant qui n’avait fêté ses dix ans qu’en novembre, et
extrêmement déliées. Elle les tint au dessus des touches comme il fallait pour entamer le morceau mais les laissa en suspens pendant un
instant où les deux hommes eurent le sentiment qu’un vent ineffable balayait l’espace de la nef. Puis elle les posa. Alors une tempête se
fit dans l’église, une vraie tempête qui fit s’envoler les feuilles et rugit comme une vague qui monte et retombe sur l’amer des rochers.
Enfin, l’onde passa et la petite joua. Elle joua lentement, sans regarder ses mains et sans se tromper une seule fois. Alessandro tourna
pour elle les pages de la partition et elle continua de jouer avec la même inexorable perfection, à la même vitesse et avec la même
justesse, jusqu’à ce que le silence se fasse dans l’église transfigurée."
- On m'appelle Claus T. Est-ce mon nom? Dès l'enfance, j'ai appris à mentir. Dans ce centre de rééducation où je me remettais lentement
d'une étrange maladie, on me mentait déjà. J'ai menti encore quand j'ai franchi la frontière de mon pays natal. Puis j'ai menti dans mes
livres. Bien des années plus tard, je franchis la frontière dans l'autre sens. Je veux retrouver mon frère, un frère qui n'existe peut-être
pas. Mentirai-je une dernière fois?
- Je m'appelle Klaus T. Mais personne ne me connaît sous ce nom-là. Depuis que mon frère jumeau a disparu, il y a cinquante ans de cela, ma
vie n'a plus beaucoup de sens. J'ai longtemps attendu son retour. S'il revenait aujourd'hui, je serais pourtant obligé de lui mentir.
Après les horreurs de la guerre et les années noires d'un régime de plomb (La Preuve), le temps serait-il venu d'ouvrir les yeux sur la
vérité ? Mais la vérité ne serait alors qu'un mensonge de plus car "un livre, si triste soit-il, ne peut être aussi triste que la vie".
Autre présentation:
De l'autre côté de la frontière, la guerre est finie, la dictature est tombée. Pour vivre, pour survivre, il a fallu mentir pendant toutes
ces années. Klaus et Claus T. découvrent à leurs dépens que la liberté retrouvée n'est pas synonyme de vérité. Et si leur existence était en
elle-même un mensonge ?
Ainsi s'achève la trilogie inaugurée avec Le Grand Cahier, et traduite aujourd'hui dans une vingtaine de pays.
Anna est une jeune citadine active. Du lever au coucher, à chaque étape de sa journée, nous partageons son quotidien et nous découvrons
petit à petit que son cerveau est aux commandes. Comment agit-il ? En quoi notre psychologie s'articule avec notre activité cérébrale ? Par
quel miracle des réactions chimiques ou électriques peuvent aboutir à des émotions, des pensées, des perceptions ou des actions ? Ce sont
toutes ces questions que ce livre vient éclaircir, de façon originale, sensible et concrète. Chaque chapitre est consacré à une notion
précise, que l'auteure propose d'approfondir en fin d'ouvrage par la présentation vivante des dernières recherches en neurosciences.
Suivez Anna et comprenez enfin comment fonctionne votre cerveau !
"Alors que les roses s'attardent, énormes dans la lumière rasante, le doute la saisit pour la première fois. Et si, à force de se dire heureuse, elle était passée à côté du bonheur..." D'origine andalouse, Lola mène en Bretagne une vie solitaire et sans éclat. Dans sa chambre, face au lit où elle s'interdit de rêver, trône une armoire pleine de coeurs en tissus. Ils renferment les secrets rédigés par ses aïeules avant de mourir. Cette vieille coutume espagnole défend cependant à l'héritière de les ouvrir. Jusqu'au jour où l'un des coeurs se déchire...
• Un chapitre rédigé par le docteur Jérôme Bernard Pellet, expose les grandes lignes de l’équilibre nutritionnel végétalien : où trouver
protéines, calcium, vitamine B12... les erreurs à éviter, les publics à risques...
• Plus qu’un simple recueil de recettes l’ouvrage propose des informations sur les ingrédients phares de la cuisine vegan (noix, graines de
lin, pois chiches, avocat...) et insiste sur les savoir-faire nouveaux à acquérir : fabriquer des fromages végétaux, des crèmes ou des laits
vegan...
• Au total plus de 500 recettes pour toutes les situations, du barbecue au réveillon, avec un point fort sur les desserts spécifiques
(mousse au chocolat sans oeufs, «cheese» cake vegan...)
"En somme, je vais parler de ceux que j'aimais", écrit Albert Camus dans une note pour Le premier homme. Le projet de ce roman auquel il travaillait au moment de sa mort était ambitieux. Il avait dit un jour que les écrivains "gardent l'espoir de retrouver les secrets d'un art universel qui, à force d'humilité et de maîtrise, ressusciterait enfin les personnages dans leur chair et dans leur durée". Il avait jeté les bases de ce qui serait le récit de l'enfance de son "premier homme". Cette rédaction initiale a un caractère autobiographique qui aurait sûrement disparu dans la version définitive du roman. Mais c'est justement ce côté autobiographique qui est précieux aujourd'hui. Après avoir lu ces pages, on voit apparaître les racines de ce qui fera la personnalité de Camus, sa sensibilité, la genèse de sa pensée, les raisons de son engagement. Pourquoi, toute sa vie, il aura voulu parler au nom de ceux à qui la parole est refusée.
Dans ce vivier qui est la demeure de Mme Chasseglin, arrive un jeune homme, Philippe, l’oisif neveu de la gouvernante, Mlle Pastif. Désormais, ils vont mener une relation ambigüe, symbolisée par le faux intérêt que Philippe montre pour les interminables patiences que la grosse Mme Chasseglin à l’habitude de jouer, au grand dam de Mlle Pastif qui voit comment son autorité auprès de sa maîtresse devient de plus en plus faible. Mais Philippe ne tarde pas à ressentir un certain écoeurement, une oppression croissante, enfermé dans ce vivier où il étouffe, ne supporte plus d’être chéri par une vielle dame, alors que bien des plaisirs l'attendent dehors…
À vingt ans, Paula entre dans le prestigieux Institut de peinture de Bruxelles. Elle y apprend à copier les surfaces qui composent le monde, à donner l'illusion des matières vivantes. Les nuits blanches s'enchaînent, les sentiments tournoient. Des studios de cinéma de Cinecittà, à Rome, au fac-similé de la grotte de Lascaux, elle s'immerge dans le travail. Sous son pinceau, les images enchevêtrent le passé et le présent, le loin et le proche, la fiction et la vie. Si Paula veut comprendre le monde qu'elle peint, il lui faudra d'abord le saisir de ses mains.
Dans l'Irak rural d'aujourd'hui, sur les rives du Tigre, une jeune fille franchit l'interdit absolu : hors mariage, une relation amoureuse, comme un élan de vie. Le garçon meurt sous les bombes, la jeune fille est enceinte : son destin est scellé. Alors que la mécanique implacable s'ébranle, les membres de la famille se déploient en une ronde d'ombres muettes sous le regard tutélaire de Gilgamesh, héros mésopotamien, porteur de la mémoire du pays et des hommes. Inspirée par les réalités complexes de l'Irak qu'elle connaît bien, Emilienne Malfatto nous fait pénétrer avec subtilité dans une société fermée, régentée par l'autorité masculine et le code de l'honneur. Un premier roman fulgurant, à l'intensité d'une tragédie antique.
L'écrivain... quel être mystérieux ! Pourtant, à interroger ses chats, on le comprendrait bien mieux.
Au travers des voix de ses alliés aux pattes de velours, Muriel Barbery dévoile les coulisses de la création littéraire. Chacun de ses
quatre chartreux a son caractère : Ocha, le chef de bande, un dur au coeur tendre ; sa soeur, l'affectueuse Mizu, avec ses pattes tordues ;
le placide et raffiné Petrus, qui aime les fleurs ; enfin, la narratrice, la gracieuse Kirin. Mais chacun a aussi son rôle à jouer dans la
bataille de l'écriture : car, mécontents de n'être que des compagnons de délassement, les chats de l'écrivaine ont poussé le dévouement
jusqu'à apprendre à lire, devenant, dans l'ombre, les conseillers littéraires de leur maîtresse.
Un texte délicieusement léger sur l'éternelle poésie du quotidien, pétillant d'humour félin et de philosophie nippone, accompagné des
illustrations raffinées et aériennes de Maria Guitart.
Avec le développement du tourisme et des activités de loisirs, visiter un monument est devenu un but de promenade et une occasion de
découvertes.
Mais que de mystères ou de questions sans réponses devant un édifice ! Il a d'abord son histoire, égrenée au fil des siècles et en quelque
sorte fixée dans la pierre. Ses formes répondent à des impératifs de pouvoir, de défense, de prestige, ou à de simples caprices de
l'occupant. On y trouve des symboles religieux ou occultes, des décors savants ou populaires. Tout a un sens. Encore faut-il le connaître
ou, mieux, le reconnaître à l'occasion de ces pèlerinages d'un nouveau genre.
Cet ouvrage donne les clefs pour aborder tous les aspects , d'une église, d'un château ou d'une maison rurale.
À Saint-Julien, petit village des hauts plateaux, l’école est l’un des derniers lieux de vie. Nicolas, jeune instituteur venu de la ville, y
retrouve le sens de sa mission, mais aussi la réalité brutale de notre époque. N’accueillant pas assez d’élèves, l’école menace de fermer.
Avec Rose, la maire du village, Nicolas s’engage dans un âpre combat pour la maintenir en vie, quitte à mettre son couple et son avenir en
péril.
Émouvant éloge de l’école de la République et de ses courageux serviteurs, L’École des beaux jours dépeint un monde rural
en voie de désertification, qui lutte malgré tout pour survivre et sauver ses valeurs. La prose sensible de Christian Signol excelle à
évoquer une nature toute puissante qui, plus que jamais, a tout à nous apprendre.
"Je compris en rencontrant Achille, le vieux pastre, que jusqu'ici ma route m'avait conduit seulement vers les illusions du monde moderne où
l'on découvre tout ce que les hommes croient qu'il leur arrive, alors qu'ils ne sont que des enfants perdus sur la Terre qui les porte. "
Après un drame familial, Etienne quitte la ville, ses repères, et son poste de cadre dans une banque. C'est par hasard, et après un long
périple jusqu'à un hameau de Lozère, qu'il rencontre Achille, un vieux berger.
Entre ces deux hommes blessés, un lien se tisse. Il va révéler à Etienne qu'une autre vie est possible, là où se trouvent les vraies
richesses. Puisant sa force dans l'évocation de la nature et des mystères du monde, le roman de Christian Signol est une ode à la liberté et
une invitation à retrouver le sens de l'existence.
On appelait Louison " la Garçonne ", braconnière solitaire des bois de Sologne en ces années
1930. Presque dix ans plus tard, au terme d'un long exil dans le nord du Canada, elle revient sur les lieux d'un drame qu'elle n'a jamais
oublié. A la fois par désir de vengeance et en quête de ses origines...
A vingt ans, sa beauté rousse ensorcelante et son indépendance dérangent. Celle qu'on surnomme "la garçonne" aime s'aventurer la nuit tombée
dans la profondeur des bois pour braconner. Les villageois s'interrogent : pourquoi cette orpheline est-elle la protégée du puissant comte
de Cressey ? Un soir de novembre 1937, deux hommes l'agressent. Un traumatisme dans sa chair qui va bouleverser pour toujours son rapport à
la vie, à la mort. Emportant avec elle ses secrets, Louison décide un jour de quitter son village de Sologne. Loin de ceux qui ont veillé
sur elle, enfant, loin de ceux qui la haïssent... Et loin aussi de celui qui n'a jamais cessé de l'aimer.
Pour mieux fomenter sa vengeance ? Quand les années noires de l'Occupation auront révélé, parmi les habitants de Saint-Roch, les valeureux
et les lâches...
Gilbert Bordes, éternel conteur de la nature et des âmes.
« Avec un peu d’amour, on fait de grandes choses. En deux années, mes voisins ont transformé cette bâtisse vosgienne à l’abandon en refuge. Du haut de mon banc et de mon grand âge, je viens chaque jour guetter les changements. Les trois premiers locataires sont aussi cabossés que moi. Un homme qui se remet d’un geste irréparable, une gamine fragile comme un moineau et une femme camouflant la misère sous sa légèreté. Je savais qu’au contact des arbres, des bêtes et du jardin, ils allaient oublier leurs peines et s’offrir un nouveau destin. Quand ils ont fait cette découverte dans les taillis et qu’ils se sont mis à remuer le passé, je me suis demandé jusqu’où tout ça allait les mener. Eh bien, vous allez être sacrément surpris… » Jean
Le bonheur est dans les vignes
L'Opéra Garnier, l'art en oeuvre
Hélène Darroze, les landes dans l'assiette
The Umbrella Man and other stories
Des nouvelles courtes, piquantes et fantaisistes, non dénuées de philosophie et de morale qui invitent à s'interroger aussi bien sur l'apparence physique, le désir de vengeance, la malice et l'astuce que sur la bêtise ou la vanité, la tendresse ou la cruauté de gens souvent très ordinaires.
Description not available
Etrange histoire d'amour, qui se construit et s'exprime par la peinture, tandis que Diego et Frida poursuivent une oeuvre à la fois
dissemblable et complémentaire. L'art et la révolution sont les seuls points communs de ces deux êtres qui ont exploré toutes les formes de
la déraison. Frida est, pour Diego, cette femme douée de magie entrevue chez sa nourrice indienne et, pour Frida, Diego est l'enfant
tout-puissant que son ventre n'a pas pu porter. Ils forment donc un couple indestructible, mythique, aussi parfait et contradictoire que la
dualité mexicaine originelle, Ometecuhtli et Omecihuatl.
Quand elle s'éteint à quarante-six ans, Frida laisse l'insupportable souvenir de son ardeur, de sa beauté inquiète dans le reflet des
miroirs vides. Malgré le tourbillon d'honneurs qui entoure Diego, la solitude n'est pas supportable. Il meurt en 1957, seulement trois ans
après elle.
Émile a quinze ans. Il vit à Montargis, entre un père doux-dingue et une mère qui lui teint les cheveux en blond depuis toujours, parce que, paraît-il, il est plus beau comme ça. Quand la fille qui lui plaît plus que tout l'invite à Venise pour les vacances, il est fou de joie. Seul problème, ses parents décident de l'accompagner... C'est l'histoire d'un adolescent né dans une famille inclassable, l'histoire d'un premier amour, miraculeux et fragile, d'un voyage initiatique et rocambolesque où la vie prend souvent au dépourvu, mais où Venise, elle, sera au rendez-vous.Un road-book dans l'esprit de Little Miss Sunshine et dans la lignée de La Vie devant soi, où l'humour se mêle à l'émotion.
Il était une fois un psychiatre nommé Hector qui voulait rendre ses patients plus heureux.
Hector voulait les aider à changer leur manière de voir les choses, de se voir eux-mêmes et de voir le monde.
Pour lui, les aider c’était comme les équiper de nouvelles lunettes.
Mais Hector, lui-même, se pose des questions.
Il décide alors de partir en voyage pour rencontrer ses amis à travers le monde et comprendre comment ils font pour être heureux et aimer la
vie…
Du Voyage d’Hector à Hector et les lunettes roses : un roman optimiste plein de suspense et de joie.on not available
Marie-Jo and her Two Loves
The Dinner Game
Belleville Rendez-vous