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J'ai compris
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J'ai compris
9 hackers combattent un dictateur.
Des vies sont en danger.
Une reporter d'investigation va s'infiltrer en terrain ennemi.
Le temps est compté.
Le Groupe 9, plus uni que jamais, repart en mission.
L'avenir de tout un peuple est en jeu.
De Londres à Kyïv, de Vilnius à Rome, un roman d'aventures et d'espionnage au suspense trépidant, une histoire qui interpelle et invite à
réfléchir sur le monde qui nous entoure.
Trop fort le vent
Les rosiers ensorcelés
A travers les champs, deux souris croisent un lièvre, une taupe, un renard... Avec un reportage en fin d'ouvrage, où les animaux rencontrés sont décrits.
Les dieux ont soif : quand il choisit pour titre ce mot de Camille Desmoulins, Anatole France ne veut nullement rejeter sur une fatalité tragique les atrocités de la Terreur. Ce texte admirable décrit l'horreur du fanatisme, l'obscurantisme gagnant les Lumières elles-mêmes, la barbarie prenant le masque du progrès. En 1912, ce livre du patriarche de la Gauche française qui dénonçait les excès de la Révolution fut accueilli comme un paradoxe. Aujourd'hui, cette représentation alarmée de l'histoire se lit comme une lucide préface à l'horrible XXe siècle, un avertissement contre l'ignorance et la peur qui engendrent la bêtise, la grande tueuse.
Le destin donne parfois d'étranges rendez-vous. Pour Max Nedelec, la cinquantaine, patron d'une imprimerie en difficulté, tout bascule un matin d'avril , quand des policiers viennent sonner à sa porte. C'est le printemps, une douce lumière embrasse son jardin.Un bordereau perdu, des dettes non honorées, beaucoup de malchance et un peu de triche. La justice frappe, impitoyable. Max Nedelec quitte le tribunal et ne rentrera pas chez lui. Vingt-quatre mois de prison ferme : il s'enfonce dans la nuit.Là-bas, le bruit des grilles qui s'ouvrent et se ferment marquent les heures ; là-bas, on vit à deux dans 9m2 ; là-bas, les hommes changent de nom et se déforment : il y a Marcos, une montagne au cœur tendre avec qui Max partage sa cellule ; Sarko, inquiétant maître qui règne sur la promenade…; le Serbe qui trafique et corrompt tout ; Bambi, le jeune syrien sous la coupe des puissants ; le trio indomptable qui s'est fait baptiser « la bête » ; et tous celles et ceux qui traversent cet univers parallèle, Françoise, la médecin, les gardiens, l'aumônier puni et le directeur.Dans la nuit se révèlent les âmes : ce premier roman d'une incroyable maitrise nous plonge dans les arcanes d'un monde inversé, avec ses lois propres. Mais il y a aussi une lumière, une tendresse, des passions : un livre saisi entre deux portes, une messe aux lourds trafics, un jeune cousin devenu avocat , Mélodie la petite fille grandie d'un coup, le souvenir doux de l'ancienne passion… Bienvenue aux âmes perdues et retrouvées.
Février 1932. Jacques-Marie Bauer, libraire spécialisé en ouvrages de bibliophilie, s'embarque à Marseille sur le Georges Philippar, un paquebot flambant neuf en route vers le Japon. Nouant des liens avec les autres passagers — le commandant Pressagny et sa petite-fille, l'assureur Hercule Martin, le pianiste russe Sokolowski, ou encore la séduisante Anaïs Modet-Delacourt —, il demeure mystérieux sur le motif de son voyage. Lorsque entrent en scène des Allemands, des camps ennemis se forment au sein de cette petite société cosmopolite : l'ascension d'Hitler divise l'assemblée. Aux sombres rumeurs du monde fait écho, sur le bateau, une suite d'avaries techniques inquiétantes… À travers l'histoire épique et dramatique de cette croisière pendant laquelle le grand reporter Albert Londres trouva la mort, c'est le naufrage de l'Europe que Pierre Assouline retrace en un tableau saisissant.
Les Français ne sont peut-être plus au centre du monde, mais ils restent uniques dans leur genre. Ils sont une énigme pour les Américains comme pour les Chinois. Ils passent plus de temps à table que tous les autres humains, manient l'art de la conversation comme personne et ont fait de la brève de comptoir un genre littéraire. Si aux jeux Olympiques ils trébuchent et s'effondrent parfois, ils sont les champions incontestés de l'exploit gratuit. Et sur la terre entière on considère Paris comme la ville la plus romantique au monde... Louis-Bernard Robitaille, journaliste et écrivain québécois, dresse un portrait documenté, chaleureux et souvent inattendu de la France et des Français en ce début de XXIe siècle.
Paris 1920. À son retour des tranchées, Victor Dessange, ancien de la Mondaine, intègre la brigade Criminelle. L’ambiance à la capitale est électrique – entre grèves à répétition et affrontements entre communistes et anarchistes d’un côté et royalistes de l’Action française de
l’autre. Des clandestins de l’Internationale affluent de partout, tandis que les empires coloniaux se fissurent.
Dans un tel contexte, les meurtres successifs de plusieurs prostituées peinent à apparaître comme des affaires prioritaires. Jusqu’à ce que ce soit non plus une belle-de-nuit, mais un client, représentant officiel de la République de Chine, qui trouve la mort dans une maison
close. Chargé de l’enquête, Victor tente de démêler un écheveau qui le mènera d’une colonie pénitentiaire pour enfants en Bretagne à
l’attaque d’un convoi d’or au Maroc, dont ni les coupables ni le butin n’ont jamais été retrouvés.
Le matin du 31 juillet 1944, Antoine de Saint-Exupéry s'envole de Borgo, en Corse, pour une mission de reconnaissance militaire. Personne ne le reverra jamais. Quelques mois plus tôt, il achevait son ultime manuscrit, Le Petit Prince – cet enfant blond comme les blés qui " aurait l'air d'être mort et ce ne serait pas vrai ". Il est le roman le plus traduit au monde. Conte merveilleux ? ou testament crypté ? Depuis toujours, la coïncidence de ces deux morts intrigue le Club 612. C'est l'occasion d'une enquête de haut vol où, plus que jamais, " l'essentiel est invisible pour les yeux "...
Arpenter Hollywood Boulevard, descendre dans des canyons, se faire arrêter par la police lors d’une danse en Arizona, traverser villes,
villages, déserts, montagnes, célébrer l’amitié, frôler une violoniste, affronter une tempête sur un cargo au milieu de l'Atlantique…
Du Fuji à l’Athos entraîne le lecteur d’un mont sacré à un autre, du Japon à la Grèce à travers les États-Unis à l’écoute des Amérindiens
dont le dernier souffle enseigne encore une spiritualité liée à la nature.
Ce long itinéraire par voies maritimes et terrestres suit la « philosophie par les pieds » qui sollicite le corps, le cœur et l’étonnement
d’être. L’imagination, des touches de lyrisme et d’humour complètent cet élan vers les multiples facettes de la vie.
Avec ce nouveau récit, Olivier Germain-Thomas poursuit son tour du monde. Où l’on voit combien les voyages qui respectent les distances
rendent vivant un temps sorti de la cage de l’utile.
Les 1000 ans de Caen
2025, l'année Cézanne
« Ali te fascinait. Il y avait chez lui une liberté absolue, une absence de calcul, une exaltation du présent. Il n'était lié par aucun passé et ne concevait pas l'avenir à travers les mêmes contraintes que toi. Il se contentait de vivre et tu te surprenais parfois à espérer que vivre serait contagieux. » Dans le Caire des années 1980, Tarek est un jeune homme à l'avenir tout tracé. Après avoir repris le cabinet médical de son père, il s'apprête à épouser Mira, son amour de jeunesse. Mais, en ouvrant un dispensaire dans le quartier défavorisé du Moqattam, Tarek fait la connaissance d'Ali. Cette rencontre inattendue ne tarde pas à ébranler ses certitudes… De l'Égypte au Canada, ce roman, fait de dévoilements successifs, nous entraîne à la suite d'un homme en quête d'une vérité aussi brûlante que libératrice.
« Je suis la véritable trace, le plus solide des indices attestant de tout ce que nous avons vécu en dix ans en Algérie. Je cache l'histoire d'une guerre entière, inscrite sur ma peau depuis que je suis enfant. » Aube est une jeune Algérienne qui doit se souvenir de la guerre d'indépendance, qu'elle n'a pas vécue, et oublier la guerre civile des années 1990, qu'elle a elle-même traversée. Sa tragédie est marquée sur son corps : une cicatrice au cou et des cordes vocales détruites. Muette, elle rêve de retrouver sa voix. Son histoire, elle ne peut la raconter qu'à la fille qu'elle porte dans son ventre. Mais a-t-elle le droit de garder cette enfant ? Peut-on donner la vie quand on vous l'a presque arrachée ? Dans un pays qui a voté des lois pour punir quiconque évoque la guerre civile, Aube décide de se rendre dans son village natal, où tout a débuté, et où les morts lui répondront peut-être.
Parmi les manuscrits de Louis-Ferdinand Céline récemment retrouvés figurait une liasse de deux cent cinquante feuillets révélant un roman dont l'action se situe dans les Flandres durant la Grande Guerre. Avec la transcription de ce manuscrit de premier jet, écrit quelque deux ans après la parution de Voyage au bout de la nuit (1932), une pièce capitale de l'œuvre de l'écrivain est mise au jour. Car Céline, entre récit autobiographique et œuvre d'imagination, y lève le voile sur l'expérience centrale de son existence : le traumatisme physique et moral du front, dans l'« abattoir international en folie ». On y suit la convalescence du brigadier Ferdinand depuis le moment où, gravement blessé, il reprend conscience sur le champ de bataille jusqu'à son départ pour Londres. À l'hôpital de Peurdu-sur-la-lys, objet de toutes les attentions d'une infirmière entreprenante, Ferdinand, s'étant lié d'amitié au souteneur Bébert, trompe la mort et s'affranchit du destin qui lui était jusqu'alors promis. Ce temps brutal de la désillusion et de la prise de conscience, que l'auteur n'avait jamais abordé sous la forme d'un récit littéraire autonome, apparaît ici dans sa lumière la plus crue. Vingt ans après 14, le passé, « toujours saoul d'oubli », prend des « petites mélodies en route qu'on lui demandait pas ». Mais il reste vivant, à jamais inoubliable, et Guerre en témoigne tout autant que la suite de l'œuvre de Céline.
Jo de Bagnolet " est née des allocations et d'un jour férié dont la matinée s'étirait, bienheureuse ".
Dix enfants vont suivre, apportant en prime à leurs parents la machine à laver, le Frigidaire, la télé, la voiture et le prix Cognac !
Josyane les élèvera tous. Ses seules distractions : les courses et ses devoirs le soir sur la table de cuisine. Ses seuls amis, Nicolas, le
petit frère qui comprend tout et Guido, le maçon italien, né sur les collines. L'amour de Guido bouleverse la vie de Josyane, il en chasse
toute la laideur et la bêtise.
Christine Rochefort fait ici un tableau criant de vérité des grands ensembles, de ces blocs illuminés la nuit, en plein ciel, si gris le
jour, le béton cachant mal la pauvreté. Elle dit, admirablement et avec beaucoup d'humour, le mal de vivre à Bagnolet, à Sarcelles et autres
lieux de même type, sans âme et sans arbres. Une oeuvre très forte du célèbre auteur du Repos du guerrier et des Stances à Sophie.
Un jour, en parcourant le quotidien qu'il vient d'acheter, notre héros tombe avec surprise sur des informations de 1953. Il croit à une
plaisanterie ou à un numéro spécial, mais non,
car d'autres hallucinations vont le replonger définitivement dans les années 1950. Ainsi largué dans le Paris de son enfance, il se sent
étranger, puis il se résout à accepter ce sort improbable. Il devient plongeur dans un restaurant des Halles, et il va vite savourer sa
supériorité : il connaît l'avenir...
Après la guerre qui a ravagé le Mboasu, cet état imaginaire et ô combien réel d'Afrique, le pays est exsangue. Les parents, incapables de prendre soin de leurs enfants, les chassent loin de chez eux, les accusant d'être la cause de leurs malheurs. Décidée à retrouver sa mère, la jeune Musango traverse un pays frappé de folie. Des rivages du fleuve Tubé aux bas-fonds de Sombé, métropole d'Afrique en proie à l'anarchie, Musango retrouvera-t-elle cette mère, symbole d'une Afrique à la dérive ? Sa rencontre avec le petit Mbalè, marquera-t-elle les prémices d'un jour nouveau pour tout un continent ?
Dans sa propriété normande des Ebergues, Augustin, ancien président du Conseil, vit désormais retiré, indifférent aux affaires politiques qui ont été sa vie. Cependant, lorsqu'il apprend que son ancien chef de cabinet, Philippe Chalamont, est en passe de former le prochain gouvernement de la France, le vieux lutteur, même s'il n'a plus guère d'illusions sur les hommes et sur les affaires publiques, est tenté d'élever la voix. Chalamont - il le sait, il en détient l'aveu signé - n'est pas un homme honorable. Des années plus tôt, il a mis à profit ses fonctions au plus haut niveau de l'Etat pour faire gagner des sommes considérables au père de sa femme... Commence ainsi un bras de fer secret entre le vieillard et le jeune loup ambitieux, entre fils et père peut-être. Mais un autre affrontement se profile derrière le premier, plus intime et plus décisif : celui qui place Augustin face au temps, à la vieillesse, à l'anéantissement. Une oeuvre grave, tendue, dépouillée comme une tragédie classique, sur le thème éternel du pouvoir et de ses vanités.
Comment, au fil de hasards qui n'en sont pas, Ambroise, le thanatopracteur amoureux des vivants et sa grand-mère Beth vont rencontrer la jolie Manelle et le vieux Samuel, et s'embarquer pour un joyeux road trip en corbillard, à la recherche d'un improbable dénouement? Un conte moderne régénérant, ode à la vie et à l'amour des autres. Tout lecteur fermera heureux, ému et réparé, ce deuxième roman qui confirme le talent de Jean-Paul Didierlaurent."
Le train de 06h41, départ Troyes, arrivée Paris. Bondé, comme tous les lundis matins.
Cécile Duffaut, 47 ans, revient d’un week-end épuisant chez ses parents. Elle a hâte de retrouver son mari, sa fille et sa situation de
chef-d’entreprise.
La place à côté d’elle est libre. S’y installe, après une légère hésitation, Philippe Leduc. Cécile et lui ont été amants vingt-sept ans
auparavant, pendant quelques mois. Cela s’est très mal passé. A leur insu, cette histoire avortée et désagréable a profondément modifié
leurs chemins respectifs.
Tandis que le train roule vers Paris et que le silence s’installe, les images remontent. Ils ont une heure et demie pour décider de ce qui
les attend.
Un jour, en revenant de Quimper, Jules Guérec renverse un petit garçon et le tue ; il s'enfuit, paniqué. L'essentiel pour lui est de cacher l'accident à ses deux sœurs, les "demoiselles de Concarneau". Englué dans ses mensonges, il cherche à secouer le joug familial en rencontrant en cachette Marie, la mère du petit garçon. Mais les demoiselles refusent de le laisser les quitter pour une autre femme et décident de se battre pour les "sauver".
A Port-en-Bessin, Marie, jeune femme de dix-sept ans, vient de perdre son père. Sa soeur Odile vient avec Henri Chatelard, son. amant, assister à l'enterrement. Celui-ci s'éprend de Marie et, pour la voir, achète un bateau dont il va chaque jour s'occuper. Que lui importe ensuite tout le reste, maintenant qu'il est pris entre la vie du port et l'amour de Marie ?...
«La troisième année, il y a une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne nouvelle : dégoûtée, votre femme vous quitte. La mauvaise nouvelle : vous commencez un nouveau livre.»
Autobiographie fictive du jeune Louis XIV qui raconte son accession au trône pendant la Fronde, l'éducation qu'il a reçue, son initiation à la politique, son amour contrarié pour Marie Mancini, son mariage arrangé avec l'infante d'Espagne pour des raisons diplomatiques, etc.
De Paris à Bali, La Tectonique des rêves vous invite à un voyage tout à la fois musical, tellurique, aquatique, sensuel et magique. Le livre s'ouvre le 31 décembre 1999, l'occasion pour le lecteur d'assister à une fête branchée où la musique est reine et les drogues psychédéliques. Le début du nouveau siècle, la fin d'une aventure amoureuse, sa passion pour les océans : de rêves étranges en messages codés... tout pousse Eva à partir pour Bali, où est annoncée une mystérieuse rave party. D'îles secrètes en rencontres épiques...
À jamais statufié, muet exilé à l'intérieur de lui-même, il jette toute sa vie dans ce carnet de voyage immobile parce qu'elle va finir dans peu de temps. Après son accident cardiovasculaire, Jean-Dominique Bauby est ce mort vivant qu'un seul battement de cils rattache encore au monde et à la confidente qui déchiffre, un à un, ses derniers mots. Adieu à la vie, dont les images dansent encore devant lui. Le visage d'une femme aimée, un air populaire, une nuit blanche à Saint-Pétersbourg ou un jour incandescent dans le Nevada, un film de Fritz Lang, les petits riens et les grandes espérances. Et puisqu'il faut quitter tout cela, autant le faire sans peur, et même avec le sourire. Le journaliste qu'il était a remis sa dernière copie, inoubliable lettre adressée à un pays inconnu.
« "Tu m'as souvent dit vouloir écrire un jour un roman où aucun mot ne serait sérieux. Une Grande Bêtise Pour Ton Plaisir. J'ai peur
que le moment ne soit venu. Je veux seulement te prévenir : fais attention."
J'incline la tête encore plus bas.
"Te rappelles-tu ce que te disait ta maman ? J'entends sa voix comme si c'était hier : Milanku, cesse de faire des plaisanteries.
Personne ne te comprendra. Tu offenseras tout le monde et tout le monde finira par te détester. Te rappelles-tu ?
- Oui, dis-je.
- Je te préviens. Le sérieux te protégeait. Le manque de sérieux te laissera nu devant les loups. Et tu sais qu'ils t'attendent, les
loups." »
Ce que j’apprends de Daniel Cordier, c’est qu’un homme libre trouve naturel que tout le monde le soit. La preuve, il est venu me chercher. Jamais je ne retournerai à l’orphelinat. Sur les Champs-Elysées, parfois, je repère deux garçons en cavale, je les identifie à leurs épaules rentrées, à leurs yeux vifs et sournois guettant la tuile, la merde. Alors, je change de trottoir. Toujours ils resteront ce qu’ils sont, à chercher les coups et les caresses, sans rien au fond des yeux. Moi aussi, je resterai comme ça, mais ce sera mon secret. Matricule 764, Citoyen, Bâtard, l’Ame seule, Petit Frère, tous ces noms ont été ceux d’Hervé Vilard : tel est le sort d’un enfant livré à l’Assistance publique. De placement en placement, il traverse trois France ; celle des paysans, celle des prêtres et celle des résistants. Sa place, bien sûr, il ne la trouve nulle part. Adolescent en cavale, il s’échappe du Berry pour le Pigalle des années soixante, il passe des travaux des champs aux vernissages de Klein, des centres de redressement à l’obscurité des Cinéacs, du Dépôt à un appartement pourri de chic, des bras de Fleur de Pâques aux déjeuners avec Malraux… Un jour, pourtant, il lui faudra surmonter cette vie d’arrachements. Se battre, chanter, avec la peur d’aimer. Et c’est ainsi qu’Hervé Vilard est grand !
À la Buvette du Piémont, un vieux journalier est attiré par un grand gars qui paraît affreusement triste ; il provoque ses confidences :
Albin vient de la montagne, de Baumugnes. Trois ans auparavant, il était tombé amoureux fou d’une fille qui s’est laissé séduire par le
Louis, « un type de Marseille, un jeune tout creux comme un mauvais radis». Le Louis ne lui avait pas caché que son intention était de
mettre la fille sur le trottoir. Depuis, Albin est inconsolable, traînant de ferme en ferme, sans se résoudre à remonter à Baumugnes.Alors
le vieux, qui n’est que bonté, décide d’aider Albin…
Rempli d’amour, de tendresse et de fraîcheur, Un de Baumugnes est le deuxième roman de la trilogie de Pan, les deux
autres étant Colline et Regain.
Il était dix heures du soir. Les grilles du square étaient fermées, la place des Vosges déserte, avec les pistes luisantes des voitures
tracées sur l’asphalte et le chant continu des fontaines, les arbres sans feuilles et la découpe monotone sur le ciel des toits tous
pareils.
Sous les arcades, qui font une ceinture prodigieuse à la place, peu de lumières. A peine trois ou quatre boutiques.
Le commissaire Maigret vit une famille qui mangeait dans l’une d’elles, encombrée de couronnes mortuaires en perles. Il essayait de lire les
numéros au-dessus des portes, mais à peine avait-il dépassé la boutique aux couronnes qu’une petite personne sortit de l’ombre.
C’est à vous que je viens de téléphoner ?
Il devait y avoir longtemps qu’elle guettait. Malgré le froid de novembre, elle n’avait pas passé de manteau sur son tablier. Son nez était
rouge, ses yeux inquiet
«Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ?» Depuis quatre mois, cette phrase accompagne des cercles bleus tracés à la craie, durant la nuit, sur les trottoirs de Paris. Au centre de ces cercles, comme prisonniers, des objets perdus : trombone, bougie, patte de pigeon... Le phénomène fait les délices des journalistes et de quelques psychiatres qui théorisent : un maniaque ? un joueur ?Le commissaire Adamsberg, lui, ne rit pas. Ces cercles et leur contenu hétéroclite suintent la cruauté. Il le sait, il le sent : bientôt, l'anodin saugrenu deviendra tragédie.
Retrouvez un vrai plaisir de lecture en vous plongeant dans le recueil de 9 nouvelles des célèbres aventures du gentleman cambrioleur qui inspira la série TV éponyme diffusée en VoD en janvier 2021. Maurice Leblanc a su créer un héros populaire : une intelligence hors du commun, de l'habileté, de l'audace, et de l'humour. Vif, audacieux, impertinent, Arsène Lupin est un Robin des Bois de la "Belle Époque mais aussi des temps modernes. La série TV permet de le retrouver dans les nouvelles suivantes contenues dans ce recueil : - L'arrestation d'Arsène Lupin - Arsène Lupin en prison - L'évasion d'Arsène Lupin - Le mystérieux voyageur - Le collier de la Reine - Le sept de coeur - Le coffre-fort de Madame Imbert - La perle noire - Herlock Sholmès arrive trop tard
Au milieu du XIXe siècle, Narcisse Pelletier, un jeune matelot français, est abandonné sur une plage d'Australie. Dix-sept ans plus tard, un
navire anglais le retrouve par hasard : il vit nu, tatoué, sait chasser et pêcher à la manière de la tribu qui l'a recueilli. Il a perdu
l'usage de la langue française et oublié son nom.
Que s'est-il passé pendant ces dix-sept années ? C'est l'énigme à laquelle se heurte Octave de Vallombrun, l'homme providentiel qui prend sous son aile à Sydney celui qu'on surnomme désormais le « sauvage blanc ».
Théo, enfant du divorce, entraîne son ami Mathis sur des terrains dangereux. Hélène, professeur de collège à l'enfance violentée, s'inquiète pour Théo : serait-il en danger dans sa famille ?Quant à Cécile, la mère de Mathis, elle voit son équilibre familial vaciller, au moment où elle aurait besoin de soutien pour protéger son fils.Les loyautés sont autant de liens invisibles qui relient et enchaînent ces quatre personnages.Sobre, subtil, d'une force magistrale. On ne lâche pas ce roman qu'on lira d'une traite. L'Express.Delphine de Vigan décrit avec une rare acuité les relations qui se tissent et se nouent entre les êtres. Le Figaro.Son propos est aussi rêche que sa voix est douce. À travers ces lignes, on sent qu'elle revient de loin, de ces années où « rien ne s'oppose à la nuit ». C'est peut-être pour ça qu'elle est montée si haut et si magnifiquement dans sa façon d'écrire le monde. Elle.Delphine de Vigan ne juge rien ni personne. Elle s'interdit toute forme de compassion, et ne tire aucune morale. Elle témoigne, et c'est l'essentiel. BibliObs.
Roman
La vie est mal faite : à 35 ans, on n'a le temps de rien, à 65, on a du temps, mais encore faut-il savoir quoi en faire…
Bernard et Brigitte, couple solide depuis 37 ans, en savent quelque chose.
Depuis qu’elle a cessé de travailler, Brigitte profite de sa liberté retrouvée et de ses petits-enfants. Pour elle, ce n’est que du bonheur.
Jusqu’au drame : la retraite de son mari !
Lee Anderson, vingt-six ans, a quitté sa ville natale pour échouer à Buckton où il devient gérant de librairie. Il sympathise dans un bar
avec quelques jeunes du coin. Grand, bien bâti, payant volontiers à boire, Lee, qui sait aussi chanter le blues en s'accompagnant à la
guitare, réussit à séduire la plupart des adolescentes. Un jour il rencontre Dexter, le rejeton d'une riche famille qui l'invite à une
soirée et lui présente les soeurs Asquith, Jean et Lou (17 et 15 ans), deux jeunes bourgeoises avec "une ligne à réveiller un membre du
Congrès". Lee décide de les faire boire pour mieux les séduire... et poursuivre son sinistre dessein.
Écrit à la suite d'un pari, cet excellent pastiche de roman noir fut publié en 1946 sous le pseudonyme de Vernon Sullivan, un prétendu
auteur américain. Récit d'une vengeance, dénonciation du racisme et de l'intolérance, ce best-seller fut jugé à l'époque immoral et pornographique, ce qui amena son interdiction en 1949 et la condamnation de son auteur pour outrage aux bonnes mœurs.
Paris, 1931, l'Exposition coloniale. Quelques jours avant l'inauguration officielle, empoisonnés ou victimes d'une nourriture inadaptée,
tous les crocodiles du marigot meurent d'un coup. Une solution est négociée par les organisateurs afin de remédier à la catastrophe. Le
cirque Höffner de Francfort-sur-le-Main, qui souhaite renouveler l'intérêt du public allemand, veut bien prêter les siens, mais en échange
d'autant de Kanak. Qu'à cela ne tienne! Les "cannibales" seront expédiés. Inspiré par ce fait authentique, le récit déroule l'intrigue avec,
en arrière-plan, le Paris des années trente - ses mentalités, l'univers étrange de l'Exposition - tout en mettant en perspective les
révoltes qui devaient avoir lieu un demi-siècle plus tard en Nouvelle-Calédonie.
Cent onze Kanak sont envoyés à Paris pour représenter la Nouvelle Calédonie lors de l'Exposition coloniale de 1931. Exhibés comme des
animaux au jardin d'Acclimatation, ils doivent jouer les " cannibales " dans un enclos pour divertir les visiteurs. Et les organisateurs
n'hésitent pas à échanger la moitié des Kanak contre des crocodiles au cours d'une transaction avec un cirque allemand. De cette histoire
authentique, Didier Daeninckx tire un court roman d'une redoutable efficacité.
Le français par la culture
Emile, 26 ans, touché par un Alzheimer précoce, quitte l'hôpital et sa famille afin de partir à l'aventure. Une jeune femme, Joanne, répond à son annonce. Ils commencent ensemble un périple où la rencontre des autres conduit à la découverte de soi-même.
La douleur : tel est le motif commun de cette "trilogie involontaire", selon l'expression de son auteur. Celle du père, lorsque tout ce qui l'entoure se déforme peu à peu, lieux, visages, objets. Celle de la mère, que le sentiment de solitude terrasse, après le départ de son enfant. Celle du fils enfin, atteint d'un mal-être que rien ne semble pouvoir guérir. Mais, tandis que les certitudes se muent en sables mouvants, l'humour et la dérision ne cessent d'émailler les répliques, ancrant les personnages de ces "farces noires" dans une réalité illusoire, juste avant le point de bascule. Le sentiment tragique d'un trouble dans le réel rend ces pièces universelles, et fait de Florian Zeller l'auteur francophone vivant le plus joué dans le monde.
"Au grand jeu du destin, Mimo a tiré les mauvaises cartes. Né pauvre, il est confié en apprentissage à un sculpteur de pierre sans envergure. Mais il a du génie entre les mains. Toutes les fées ou presque se sont penchées sur Viola Orsini. Héritière d'une famille prestigieuse, elle a passé son enfance à l'ombre d'un palais génois. Mais elle a trop d'ambition pour se résigner à la place qu'on lui assigne. Ces deux-là n'auraient jamais dû se rencontrer. Au premier regard, ils se reconnaissent et se jurent de ne jamais se quitter. Viola et Mimo ne peuvent ni vivre ensemble, ni rester longtemps loin de l'autre. Liés par une attraction indéfectible, ils traversent des années de fureur quand l'Italie bascule dans le fascisme. Mimo prend sa revanche sur le sort, mais à quoi bon la gloire s'il doit perdre Viola ? Un roman plein de fougue et d'éclats, habité par la grâce et la beauté."--Page 4 of cover.
A Vladivostok, dans l'enceinte désertée d'un cirque entre deux saisons, un trio s'entraîne à la barre russe. Nino pourrait être le fils d'Anton, à eux deux, ils font voler Anna. Ils se préparent au concours international d'Oulan-Oude, visent quatre triples sauts périlleux sans descendre de la barre. Si Anna ne fait pas confiance aux porteurs, elle tombe au risque de ne plus jamais se relever. Dans l'odeur tenace d'animaux pourtant absents, la lumière se fait toujours plus pâle, et les distances s'amenuisent à mesure que le récit accélère.Dans ce troisième roman, Elisa Shua Dusapin convoque son art du silence, de la tension et de la douceur avec des images qui nous rendent le monde plus perceptible sans pour autant en trahir le secret. (Payot).
«La traque des étudiants se poursuivait boulevard Saint-Germain et rue Saint-Jacques. Des groupes de jeunes, garçons et filles mélangés, se
battaient à mains nues contre les matraques des policiers, d’autres lançaient différents objets ramassés sur les trottoirs. Parfois, des
fumées m’empêchaient de distinguer qui attaquait qui. Nous apprendrions plus tard qu’il s’agissait de gaz lacrymogènes.
Le téléphone sonna.
C’était Jean-Luc, très inquiet, qui craignait que je n’aie pas eu le temps de regagner notre appartement. «Écoute Europe numéro 1, ça barde
au Quartier latin!» Nous étions le 3 mai 1968.»
Les cases dessinées d’Emmanuel Guibert et les photographies de Didier Lefèvre s’entremêlent pour raconter l’histoire originale, en trois
tomes, d’une mission humanitaire dans l’Afghanistan des années 1980 en guerre avec l’URSS. Une des séries les plus originales de ces
dernières années.
Fin juillet 1986, Didier Lefèvre quitte Paris pour sa première grande mission photographique : accompagner une équie de Médecins Sans
Frontières au coeur de lAfghanistan, en pleine guerre entre soviètiques et Moudjahidin.
Cette mission va marquer sa vie comme cette guerre marquera l'histoire contemporaine. Au croisement des destins individuels et de la
géopolitique, à l'intersection du dessin et de la photographie, ce livre raconte la longue marche des hommes et des femmes qui tentent de
réparer ce que d'autres détruisent.
-quatrième de couverture du tome 1.-
Dad, le comédien au chômage et père à temps plein, va devoir accepter à contrecoeur une nouvelle présence féminine dans son appartement. Alors qu'il était déjà bien occupé à gérer les revendications de son aînée Pandora, les garçons qui tournent autour d'Ondine l'adolescente, les jouets éparpillés de la petite Roxane et les balades au parc de la dernière, Bébérenice, l'installation pour quelques jours de la mère de sa seconde fille sur le canapé du salon risque bien d'être de trop. Car Rose, grandiloquente actrice, n'est pas des plus discrètes... Mais qu'importe, malgré les histoires des adultes, une chose est sûre : chez eux, il y aura toujours des rires, des crises, des repas à préparer, des sorties d'école, des copines et des amoureux.