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2 films
Bob le flambeur 1955 - noir et blanc - braquage de casino
Un Flic 1972 - inspecteur de police - triangle amoureux - trafiquant de drogue
Army of Shadows
A Very Long Engagement/Amelie
Léon Morin, prêtre.
Baisers volés
L'Argent de Poche
Dans le Berlin-Est de l'après-guerre, la rencontre de Bertolt Brecht, de retour d'exil, et d'une jeune comédienne, agent de la Stasi. Le fascinant portrait de deux personnages pris en étau dans l'atmosphère saisissante de la guerre froide.
L' Histoire d'Adèle H
Mesrine : L'Instinct de mort (part 1) / Mesrine : L'Ennemi public n°1 (part 2)
Je l'ai décrite comme si je la filmais, caméra à l'épaule, afin que mes lecteurs comprennent d'emblée qui elle était. J'ai décrypté ses livres, sa voix, son regard, sa façon de marcher, son rire. J'ai écouté ses enfants, ses petits-enfants. Autour des maisons qu'elle aimait avec passion, j'ai dressé le portrait d'une écrivaine atypique et envoûtante, méprisée des critiques parce qu'elle vendait des millions de livres. Son univers macabre et fascinant a engendré une œuvre complexe, étonnamment noire, à l'opposé de l'étiquette « eau de rose » qui lui fut si injustement attribuée.Ce livre se lit comme un roman, mais je n'ai rien inventé. Tout y est vrai.C'est le roman d'une vie. Tatiana de Rosnay Le portrait d'une Daphné du Maurier révoltée, libre et entière. Marine de Tilly, Le Point.Une biographie passionnante, fouillée et incarnée de l'écrivaine. Olivia de Lamberterie, Elle.Tatiana de Rosnay s'est rendue au plus près de cette femme ultramoderne.
Rémi et Mathilde sont inquiets de constater l'absence de P. P. Cul-Vert le jour du conseil de classe. En suivant sa trace, ils le retrouvent en Bretagne où il a succédé à son ancêtre, Alberic de Collibertus, comme roi d'un minuscule et pluvieux royaume.
Ils se jetèrent l'un contre l'autre.
En échappant aux bras, Mon Cadet frotta sa tête contre la poitrine de Marceau. Il entendit de nouveau les furieux coups sourds. Il comprit
que c'était le cœur de son frère ; il se sentait, lui, propre, net, sec et dur comme un fuseau de quenouille. Il lui glissait des mains, il
prit audace et appuya carrément son épaule contre le ventre de Marceau. Il essaya de le ceinturer. Marceau le saisit aux hanches et le
souleva.
Après des vacances mouvementées chez les horribles Dursley, Harry Potter retrouve ses deux fidèles amis, Ron et Hermione, pour prendre le train qui les ramène à Poudlard, l'école des sorciers. Aux dernières nouvelles, Sirius Black, un agent de Voldemort, s'est échappé de la prison d'Azkaban. C'est lui l'assassin des parents de Harry et il doit éliminer le dernier Potter
Après un horrible été, Harry, 15 ans déjà, retourne à Poudlard. Une nouvelle enseignante lui rend la vie dure et sème la zizanie parmi les grands et les petits sorciers. Ridiculisé, affligé par les images qu'insinue Voldemort, bien vivant, dans son cerveau et par une timidité maladive devant la belle Cho Chang, Harry se retrouve dans une situation impossible...
Dans ce septième et dernier volet, Harry est confronté à une tâche dangereuse et apparemment impossible. Accompagné de Ron et Hermione, il part à la quête des Horcruxes restants de Voldemort dans le but de l'anéantir. Il ne pourra compter que sur sa force et il devra suivre sans hésitation le sentier inexorable tracé pour lui.
Harry a maintenant 16 ans et entre en sixième année à Poudlard. Ses pouvoirs grandissants lui sont de plus en plus utiles alors que la guerre contre les Mangemorts commence et que l'ultime confrontation avec Voldemort est proche.
Pour réviser toutes les règles d'orthographe, de grammaire et de conjugaison et s'entraîner à les utiliser en parfaite autonomie. 100 fiches de révision conformes aux instructions des programmes de CE2, CM1 ou CM2. 800 QCM pour s'exercer y des corrigés détaillés. 35 tableaux de conjugaison. Des fiches mémos
On retrouve Vernon, toujours SDF, et mal en point. L'ancien disquaire est déconnecté du monde réel, sans ambition ni projets. Il apprend à vivre dans la rue, au côté de Charles, un poivrot collant. Les anciens amis de Vernon continue de le traquer comme il possède l'interview inédite du rockeur Alex Bleach, enregistrée peu avant sa mort…Une formidable suite après un premier tome salué par une presse unanime et plusieurs fois primé. Un livre de combat porté tout à la fois par une capacité d'indignation inentamée et une empathie époustouflante – et tout sauf aimable. Nathalie Crom, Télérama.Virginie Despentes dévoile sans complaisance notre temps en nous offrant un antidote possible. Un véritable écrivain – libre, unique, corrosive. Nelly Kaprièlian, Les Inrockuptibles.On peut faire tourner Vernon Subutex entre ses doigts comme une pierre précieuse changeant de couleur à la lumière du jour. Marie-Laure Delorme, Le Journal du dimanche.
Un dernier volume encore plus explosif que les précédents. Nelly Kaprièlian, Les Inrockuptibles.Le constat est d'une âpreté inouïe, dans laquelle pourtant ne se dissout pas l'humanisme tenace et rageur qu'on sent pulser dans chaque page, chaque phrase. Nathalie Crom, Télérama.La manière qu'a Despentes de dépeindre ses personnages et de les ancrer dans le réel captive. Emma Dubois, Les Échos.Trois tomes addictifs et intelligents. Drôlerie, sens de la formule et collision des niveaux de langage se mêlent pour rendre Vernon irrésistible. Raphaëlle Leyris, Le Monde des livres.L'une des fresques les plus marquantes de ce début de XXIe siècle. Marianne Pavot, L'Express.
Encore une fois, dans ce troisième volet du Labyrinthe du monde, le centre du récit est le personnage du père, Michel.
Michel et sa mère, l'affreuse châtelaine du Mont-Noir ; Michel et ses amours : Fernande, Jeanne, dont l'inquiétant mari servira de modèle à
Alexis, Liane, tant d'autres...
« Confondue par le problème des dates de l'enfance, seule dans un paysage vide où tout semble tantôt très proche et tantôt lointain »,
Marguerite Yourcenar, qui parle peu d'elle-même, laisse seulement deviner, derrière le portrait du père, sa silhouette de petite fille, puis
d'adolescente.
Et, derrière le fourmillement des passions, le chaos des impressions, derrière les désastres privés et historiques, ce qui constituera son
monde, comme si elle nous tendait quelques clés de son œuvre romanesque.
Le plus beau livre sur l'amitié enfantine : un matin de chasse dans les collines, Marcel rencontre le petit paysan., Lili des Bellons. Ses vacances et sa vie entière en seront illuminées. Un an après La Gloire de mon père, Marcel Pagnol pensait conclure ses Souvenirs d'enfance avec ce Château de ma mère (1958), deuxième volet de ce qu il considérait comme un diptyque, s'achevant sur la scène célèbre du féroce gardien effrayant la timide Augustine. Le petit Marcel, après la tendresse familiale, a découvert l'amitié avec le merveilleux Lili, sans doute le plus attachant de ses personnages. Le livre se clôt sur un épilogue mélancolique., poignante élégie au temps qui a passé. Pagnol y fait vibrer les cordes d'une gravité à laquelle il a rarement habitué ses lecteurs.
L'Île aux trente cercueils (1919) mêle intrigue policière, fantastique et horreur. Venue retrouver son fils après quatorze ans d'absence, Véronique d'Hergemont prend la mer jusqu'à l'île bretonne de Sarek, défendue par trente récifs redoutés des marins. La jeune femme va apprendre à ses dépends que la malédiction attachée à cette terre n'est pas une légende. Quant à Lupin, il lui faudra arracher Véronique aux griffes de l'infâme comte Vorski. Mais saura-t-il empêcher que sa raison ne vacille ?
Quand je revois la longue série de personnages que j'ai joués dans ma vie, je me demande qui je suis. J'étais, avec ma mère, un petit garçon dévoué, obéissant, et pourtant audacieux, et pourtant faible ; avec Clémentine, j'avais été un spectateur toujours étonné, mais doué d'une incomparable (je veux dire incomparable à la sienne) force physique ; avec Isabelle, j'avais couru à quatre pattes, puis je m'étais enfui, écœuré... Au lycée, enfin, j'étais un organisateur, un chef astucieux, et je n'avais qu'une envie, c'était de ne pas laisser entrer les miens dans le royaume que je venais de découvrir, et où je craignais qu'ils ne fussent pas à leur place.
Daphné peine à achever sa thèse et à régler ses factures lorsqu’une opportunité improbable s’offre à elle. Une boîte de com recrutée par
l’office de tourisme de Montréal afin d’attirer des visiteurs pendant l’hiver lui propose un défi fou : vivre une année entière sans
quitter la ville souterraine, la plus grande du monde - à charge pour elle de tenir un blogue. Une occasion facile de faire
des bidous (gagner
des sous) ! Revers de la médaille : le bracelet électronique qui l’empêche de sortir.
Quand sa grand-mère Nora devient difficile à joindre, morte d’inquiétude, Daphné simule un incendie pour pouvoir s’échapper quelques heures.
Quelle n’est pas sa surprise lorsqu’elle découvre que Nora s’est lancée de son côté dans une aventure bien plus risquée…
Un roman cocasse, attachant, avec une galerie de personnages hauts en couleur et des rebondissements réjouissants, qui nous fait découvrir
un Québec à la langue toujours savoureuse.
Janvier 1999. Viktor Mendi, un homme d’affaires, et son épouse s’écrasent avec leur avion de tourisme dans le massif pyrénéen du Mont-Perdu,
à la frontière franco-espagnole.
Vingt-quatre ans plus tard, leur fils, Antoine, arrive dans la région. Auparavant en fonction chez les chasseurs alpins, il vient d’obtenir
sa mutation dans la gendarmerie du village natal de son père.
Très vite, sa supérieure, la redoutable capitaine Elda Flores, comprend que sa nouvelle recrue lui cache quelque chose. Quel secret obsède
Antoine ? D’où lui vient cette défiance envers les habitants du village ? Quels liens entretient-il avec la communauté qui vit en autarcie
dans la forêt voisine, et notamment avec la mystérieuse Miren ?
Lorsqu’un berger découvre dans son pré sept bonhommes de neige disposés autour du message « Ont vous auras », tracé dans la poudreuse, le
village est saisi d’effroi.
Passionné par l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, Grégory Célerse décrypte l'activité de la Gestapo, la police secrète nazie, dans la
région Nord-Pas-de-Calais.
À partir d'archives publiques et privées, de témoignages exclusifs et d'un travail d'investigation historique exceptionnel, l'auteur raconte
comment les résistants nordistes ont été pourchassés par les Allemands.
Qui étaient les hommes de la Gestapo dans le Nord ? Quelles étaient leurs méthodes ?
Comment la police secrète allemande travaillait-elle ? Qui étaient les collaborateurs ?
Ce travail d'enquête inédit est illustré de nombreuses photographies exclusives.
Un pas en avant, deux pas en arrière. Constat peu glorieux ? Fausse route d’Élisabeth Badinter dresse un état des lieux des luttes
féministes. Rappelant que la différence des sexes est un fait qui ne doit pas prédestiner aux rôles et aux fonctions, Élisabeth Badinter
pointe, dénonce parfois, les contradictions d’un féminisme "obsédé par la problématique identitaire". Et l’auteur de poser la
question : quels sont les réels progrès réalisés depuis quinze ans ?
À étudier de près les phénomènes sociaux et comportementaux durant les deux dernières décennies, aussi bien dans le monde oriental que dans
le monde occidental, on prend conscience de la pérennité d’une guerre des sexes, doublée d’une renaissance des stéréotypes sexuels.
Au-delà de ce constat, Élisabeth Badinter décrypte la tendance insidieuse d’un nouveau féminisme qui a retrouvé les accents moralisateurs du
judéo-christianisme, voire la naissance d’une "bien-pensance féminine" ou – pire – une dérive d’un féminisme guerrier. Qu’on ne se trompe
pas : la guerre des sexes a toujours lieu.
Élisabeth Badinter rappelle que "l’indifférenciation des sexes n’est pas celle des identités. C’est au contraire la condition de leur
multiplicité et de notre liberté". --Denis Gombert
Les accords franco-britanniques du 8 avril 1904, connus sous le nom d'" Entente cordiale ", font l'effet d'une bombe dans la vie internationale de l'époque. Ils s'ouvrent sur ces mots qui en disent long : " Le Président de la République française et Sa Majesté le Roi du Royaume-Uni de la Grande-Bretagne et d'Irlande et des Territoires britanniques au-delà des Mers, Empereur des Indes, ayant résolu de mettre fin, par un arrangement amiable, aux difficultés survenues à Terre-Neuve... " C'était il y a cent ans. Si les relations franco-britanniques, au cours du siècle écoulé, sont loin d'avoir toujours été sereines, l'événement de 1904 est toujours invoqué comme la manifestation de la volonté politique des deux pays de surmonter leurs différends. Rien n'était joué d'avance en effet. En 1898, à propos de Fachoda, la France et l'Angleterre n'étaient-elles pas sur le point de se déclarer la guerre ? Comment ces deux puissances deviennent-elles alliées dans la Grande Guerre ? Voici les documents du ministère français des Affaires étrangères (lettres autographes, photos, cartes, poèmes) qui illustrent ce surprenant rapprochement franco-britannique.
Images de Brest pendant les bombardements, enquête sur les mystères de la libération à Bordeaux, tableau du marché noir à Lille, réalité de la résistance à Nantes... Interviews, reportages, témoignages... Voyage dans la France occupée réunit les enquêtes que des journalistes et correspondants de L'Express ont fait sur la période 1940-1945 dans les villes du territoire français. L'ensemble de ces petites touches précises forme un tableau particulièrement vivant de la vie quotidienne des Français sous la botte et sous les bombes. Textes extraits des archives de L'Express.
Dans ce quatrième tome bouleversant, drôle, fascinant, qui révèle la richesse des enjeux en cours, Harry Potter devra relever et
affronter d'immenses défis.
Harry Potter a quatorze ans et entre en quatrième année à Poudlard. Une grande nouvelle attend Harry, Ron et Hermione à leur arrivée : la
tenue d'un tournoi de magie exceptionnel entre les plus célèbres écoles de sorcellerie. Déjà les délégations étrangères font leur entrée.
Harry se réjouit... Trop vite. Il va se trouver plongé au cœur des événements les plus dramatiques qu'il ait jamais eu à affronter.
J'ai compris
9 hackers combattent un dictateur.
Des vies sont en danger.
Une reporter d'investigation va s'infiltrer en terrain ennemi.
Le temps est compté.
Le Groupe 9, plus uni que jamais, repart en mission.
L'avenir de tout un peuple est en jeu.
De Londres à Kyïv, de Vilnius à Rome, un roman d'aventures et d'espionnage au suspense trépidant, une histoire qui interpelle et invite à
réfléchir sur le monde qui nous entoure.
Trop fort le vent
Les rosiers ensorcelés
A travers les champs, deux souris croisent un lièvre, une taupe, un renard... Avec un reportage en fin d'ouvrage, où les animaux rencontrés sont décrits.
Les dieux ont soif : quand il choisit pour titre ce mot de Camille Desmoulins, Anatole France ne veut nullement rejeter sur une fatalité tragique les atrocités de la Terreur. Ce texte admirable décrit l'horreur du fanatisme, l'obscurantisme gagnant les Lumières elles-mêmes, la barbarie prenant le masque du progrès. En 1912, ce livre du patriarche de la Gauche française qui dénonçait les excès de la Révolution fut accueilli comme un paradoxe. Aujourd'hui, cette représentation alarmée de l'histoire se lit comme une lucide préface à l'horrible XXe siècle, un avertissement contre l'ignorance et la peur qui engendrent la bêtise, la grande tueuse.
Le destin donne parfois d'étranges rendez-vous. Pour Max Nedelec, la cinquantaine, patron d'une imprimerie en difficulté, tout bascule un matin d'avril , quand des policiers viennent sonner à sa porte. C'est le printemps, une douce lumière embrasse son jardin.Un bordereau perdu, des dettes non honorées, beaucoup de malchance et un peu de triche. La justice frappe, impitoyable. Max Nedelec quitte le tribunal et ne rentrera pas chez lui. Vingt-quatre mois de prison ferme : il s'enfonce dans la nuit.Là-bas, le bruit des grilles qui s'ouvrent et se ferment marquent les heures ; là-bas, on vit à deux dans 9m2 ; là-bas, les hommes changent de nom et se déforment : il y a Marcos, une montagne au cœur tendre avec qui Max partage sa cellule ; Sarko, inquiétant maître qui règne sur la promenade…; le Serbe qui trafique et corrompt tout ; Bambi, le jeune syrien sous la coupe des puissants ; le trio indomptable qui s'est fait baptiser « la bête » ; et tous celles et ceux qui traversent cet univers parallèle, Françoise, la médecin, les gardiens, l'aumônier puni et le directeur.Dans la nuit se révèlent les âmes : ce premier roman d'une incroyable maitrise nous plonge dans les arcanes d'un monde inversé, avec ses lois propres. Mais il y a aussi une lumière, une tendresse, des passions : un livre saisi entre deux portes, une messe aux lourds trafics, un jeune cousin devenu avocat , Mélodie la petite fille grandie d'un coup, le souvenir doux de l'ancienne passion… Bienvenue aux âmes perdues et retrouvées.
Février 1932. Jacques-Marie Bauer, libraire spécialisé en ouvrages de bibliophilie, s'embarque à Marseille sur le Georges Philippar, un paquebot flambant neuf en route vers le Japon. Nouant des liens avec les autres passagers — le commandant Pressagny et sa petite-fille, l'assureur Hercule Martin, le pianiste russe Sokolowski, ou encore la séduisante Anaïs Modet-Delacourt —, il demeure mystérieux sur le motif de son voyage. Lorsque entrent en scène des Allemands, des camps ennemis se forment au sein de cette petite société cosmopolite : l'ascension d'Hitler divise l'assemblée. Aux sombres rumeurs du monde fait écho, sur le bateau, une suite d'avaries techniques inquiétantes… À travers l'histoire épique et dramatique de cette croisière pendant laquelle le grand reporter Albert Londres trouva la mort, c'est le naufrage de l'Europe que Pierre Assouline retrace en un tableau saisissant.
Les Français ne sont peut-être plus au centre du monde, mais ils restent uniques dans leur genre. Ils sont une énigme pour les Américains comme pour les Chinois. Ils passent plus de temps à table que tous les autres humains, manient l'art de la conversation comme personne et ont fait de la brève de comptoir un genre littéraire. Si aux jeux Olympiques ils trébuchent et s'effondrent parfois, ils sont les champions incontestés de l'exploit gratuit. Et sur la terre entière on considère Paris comme la ville la plus romantique au monde... Louis-Bernard Robitaille, journaliste et écrivain québécois, dresse un portrait documenté, chaleureux et souvent inattendu de la France et des Français en ce début de XXIe siècle.
Paris 1920. À son retour des tranchées, Victor Dessange, ancien de la Mondaine, intègre la brigade Criminelle. L’ambiance à la capitale est électrique – entre grèves à répétition et affrontements entre communistes et anarchistes d’un côté et royalistes de l’Action française de
l’autre. Des clandestins de l’Internationale affluent de partout, tandis que les empires coloniaux se fissurent.
Dans un tel contexte, les meurtres successifs de plusieurs prostituées peinent à apparaître comme des affaires prioritaires. Jusqu’à ce que ce soit non plus une belle-de-nuit, mais un client, représentant officiel de la République de Chine, qui trouve la mort dans une maison
close. Chargé de l’enquête, Victor tente de démêler un écheveau qui le mènera d’une colonie pénitentiaire pour enfants en Bretagne à
l’attaque d’un convoi d’or au Maroc, dont ni les coupables ni le butin n’ont jamais été retrouvés.
Arpenter Hollywood Boulevard, descendre dans des canyons, se faire arrêter par la police lors d’une danse en Arizona, traverser villes,
villages, déserts, montagnes, célébrer l’amitié, frôler une violoniste, affronter une tempête sur un cargo au milieu de l'Atlantique…
Du Fuji à l’Athos entraîne le lecteur d’un mont sacré à un autre, du Japon à la Grèce à travers les États-Unis à l’écoute des Amérindiens
dont le dernier souffle enseigne encore une spiritualité liée à la nature.
Ce long itinéraire par voies maritimes et terrestres suit la « philosophie par les pieds » qui sollicite le corps, le cœur et l’étonnement
d’être. L’imagination, des touches de lyrisme et d’humour complètent cet élan vers les multiples facettes de la vie.
Avec ce nouveau récit, Olivier Germain-Thomas poursuit son tour du monde. Où l’on voit combien les voyages qui respectent les distances
rendent vivant un temps sorti de la cage de l’utile.
Les 1000 ans de Caen
2025, l'année Cézanne
" Qu'est-ce que ça veut dire, moderato cantabile ?
- Je ne sais pas. "
Une leçon de piano, un enfant obstiné, une mère aimante, pas de plus simple expression de la vie tranquille d'une ville de province.
Mais un cri soudain vient déchirer la trame, révélant sous la retenue de ce récit d'apparence classique une tension qui va croissant dans le
silence jusqu'au paroxysme final.
" Quand même, dit Anne Desbarèdes, tu pourrais t'en souvenir une fois pour toutes. Moderato, ça veut dire modéré, et cantabile, ça veut dire
chantant, c'est facile. "
« Je suis la véritable trace, le plus solide des indices attestant de tout ce que nous avons vécu en dix ans en Algérie. Je cache l'histoire d'une guerre entière, inscrite sur ma peau depuis que je suis enfant. » Aube est une jeune Algérienne qui doit se souvenir de la guerre d'indépendance, qu'elle n'a pas vécue, et oublier la guerre civile des années 1990, qu'elle a elle-même traversée. Sa tragédie est marquée sur son corps : une cicatrice au cou et des cordes vocales détruites. Muette, elle rêve de retrouver sa voix. Son histoire, elle ne peut la raconter qu'à la fille qu'elle porte dans son ventre. Mais a-t-elle le droit de garder cette enfant ? Peut-on donner la vie quand on vous l'a presque arrachée ? Dans un pays qui a voté des lois pour punir quiconque évoque la guerre civile, Aube décide de se rendre dans son village natal, où tout a débuté, et où les morts lui répondront peut-être.
Parmi les manuscrits de Louis-Ferdinand Céline récemment retrouvés figurait une liasse de deux cent cinquante feuillets révélant un roman dont l'action se situe dans les Flandres durant la Grande Guerre. Avec la transcription de ce manuscrit de premier jet, écrit quelque deux ans après la parution de Voyage au bout de la nuit (1932), une pièce capitale de l'œuvre de l'écrivain est mise au jour. Car Céline, entre récit autobiographique et œuvre d'imagination, y lève le voile sur l'expérience centrale de son existence : le traumatisme physique et moral du front, dans l'« abattoir international en folie ». On y suit la convalescence du brigadier Ferdinand depuis le moment où, gravement blessé, il reprend conscience sur le champ de bataille jusqu'à son départ pour Londres. À l'hôpital de Peurdu-sur-la-lys, objet de toutes les attentions d'une infirmière entreprenante, Ferdinand, s'étant lié d'amitié au souteneur Bébert, trompe la mort et s'affranchit du destin qui lui était jusqu'alors promis. Ce temps brutal de la désillusion et de la prise de conscience, que l'auteur n'avait jamais abordé sous la forme d'un récit littéraire autonome, apparaît ici dans sa lumière la plus crue. Vingt ans après 14, le passé, « toujours saoul d'oubli », prend des « petites mélodies en route qu'on lui demandait pas ». Mais il reste vivant, à jamais inoubliable, et Guerre en témoigne tout autant que la suite de l'œuvre de Céline.
Jo de Bagnolet " est née des allocations et d'un jour férié dont la matinée s'étirait, bienheureuse ".
Dix enfants vont suivre, apportant en prime à leurs parents la machine à laver, le Frigidaire, la télé, la voiture et le prix Cognac !
Josyane les élèvera tous. Ses seules distractions : les courses et ses devoirs le soir sur la table de cuisine. Ses seuls amis, Nicolas, le
petit frère qui comprend tout et Guido, le maçon italien, né sur les collines. L'amour de Guido bouleverse la vie de Josyane, il en chasse
toute la laideur et la bêtise.
Christine Rochefort fait ici un tableau criant de vérité des grands ensembles, de ces blocs illuminés la nuit, en plein ciel, si gris le
jour, le béton cachant mal la pauvreté. Elle dit, admirablement et avec beaucoup d'humour, le mal de vivre à Bagnolet, à Sarcelles et autres
lieux de même type, sans âme et sans arbres. Une oeuvre très forte du célèbre auteur du Repos du guerrier et des Stances à Sophie.
Un jour, en parcourant le quotidien qu'il vient d'acheter, notre héros tombe avec surprise sur des informations de 1953. Il croit à une
plaisanterie ou à un numéro spécial, mais non,
car d'autres hallucinations vont le replonger définitivement dans les années 1950. Ainsi largué dans le Paris de son enfance, il se sent
étranger, puis il se résout à accepter ce sort improbable. Il devient plongeur dans un restaurant des Halles, et il va vite savourer sa
supériorité : il connaît l'avenir...
Après la guerre qui a ravagé le Mboasu, cet état imaginaire et ô combien réel d'Afrique, le pays est exsangue. Les parents, incapables de prendre soin de leurs enfants, les chassent loin de chez eux, les accusant d'être la cause de leurs malheurs. Décidée à retrouver sa mère, la jeune Musango traverse un pays frappé de folie. Des rivages du fleuve Tubé aux bas-fonds de Sombé, métropole d'Afrique en proie à l'anarchie, Musango retrouvera-t-elle cette mère, symbole d'une Afrique à la dérive ? Sa rencontre avec le petit Mbalè, marquera-t-elle les prémices d'un jour nouveau pour tout un continent ?
Dans sa propriété normande des Ebergues, Augustin, ancien président du Conseil, vit désormais retiré, indifférent aux affaires politiques qui ont été sa vie. Cependant, lorsqu'il apprend que son ancien chef de cabinet, Philippe Chalamont, est en passe de former le prochain gouvernement de la France, le vieux lutteur, même s'il n'a plus guère d'illusions sur les hommes et sur les affaires publiques, est tenté d'élever la voix. Chalamont - il le sait, il en détient l'aveu signé - n'est pas un homme honorable. Des années plus tôt, il a mis à profit ses fonctions au plus haut niveau de l'Etat pour faire gagner des sommes considérables au père de sa femme... Commence ainsi un bras de fer secret entre le vieillard et le jeune loup ambitieux, entre fils et père peut-être. Mais un autre affrontement se profile derrière le premier, plus intime et plus décisif : celui qui place Augustin face au temps, à la vieillesse, à l'anéantissement. Une oeuvre grave, tendue, dépouillée comme une tragédie classique, sur le thème éternel du pouvoir et de ses vanités.
Comment, au fil de hasards qui n'en sont pas, Ambroise, le thanatopracteur amoureux des vivants et sa grand-mère Beth vont rencontrer la jolie Manelle et le vieux Samuel, et s'embarquer pour un joyeux road trip en corbillard, à la recherche d'un improbable dénouement? Un conte moderne régénérant, ode à la vie et à l'amour des autres. Tout lecteur fermera heureux, ému et réparé, ce deuxième roman qui confirme le talent de Jean-Paul Didierlaurent."
Le train de 06h41, départ Troyes, arrivée Paris. Bondé, comme tous les lundis matins.
Cécile Duffaut, 47 ans, revient d’un week-end épuisant chez ses parents. Elle a hâte de retrouver son mari, sa fille et sa situation de
chef-d’entreprise.
La place à côté d’elle est libre. S’y installe, après une légère hésitation, Philippe Leduc. Cécile et lui ont été amants vingt-sept ans
auparavant, pendant quelques mois. Cela s’est très mal passé. A leur insu, cette histoire avortée et désagréable a profondément modifié
leurs chemins respectifs.
Tandis que le train roule vers Paris et que le silence s’installe, les images remontent. Ils ont une heure et demie pour décider de ce qui
les attend.
Un jour, en revenant de Quimper, Jules Guérec renverse un petit garçon et le tue ; il s'enfuit, paniqué. L'essentiel pour lui est de cacher l'accident à ses deux sœurs, les "demoiselles de Concarneau". Englué dans ses mensonges, il cherche à secouer le joug familial en rencontrant en cachette Marie, la mère du petit garçon. Mais les demoiselles refusent de le laisser les quitter pour une autre femme et décident de se battre pour les "sauver".
A Port-en-Bessin, Marie, jeune femme de dix-sept ans, vient de perdre son père. Sa soeur Odile vient avec Henri Chatelard, son. amant, assister à l'enterrement. Celui-ci s'éprend de Marie et, pour la voir, achète un bateau dont il va chaque jour s'occuper. Que lui importe ensuite tout le reste, maintenant qu'il est pris entre la vie du port et l'amour de Marie ?...
De Paris à Bali, La Tectonique des rêves vous invite à un voyage tout à la fois musical, tellurique, aquatique, sensuel et magique. Le livre s'ouvre le 31 décembre 1999, l'occasion pour le lecteur d'assister à une fête branchée où la musique est reine et les drogues psychédéliques. Le début du nouveau siècle, la fin d'une aventure amoureuse, sa passion pour les océans : de rêves étranges en messages codés... tout pousse Eva à partir pour Bali, où est annoncée une mystérieuse rave party. D'îles secrètes en rencontres épiques...
Dans les épaisseurs de la nuit sèche et froide, des milliers d'étoiles se formaient sans trêve et leurs glaçons étincelants, aussitôt détachés, commençaient de glisser insensiblement vers l'horizon. Janine ne pouvait s'arracher à la contemplation de ces feux à la dérive. Elle tournait avec eux, et le même cheminement immobile la réunissait peu à peu à son être le plus profond, où le froid et le désir maintenant se combattaient.
«La troisième année, il y a une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne nouvelle : dégoûtée, votre femme vous quitte. La mauvaise nouvelle : vous commencez un nouveau livre.»
Autobiographie fictive du jeune Louis XIV qui raconte son accession au trône pendant la Fronde, l'éducation qu'il a reçue, son initiation à la politique, son amour contrarié pour Marie Mancini, son mariage arrangé avec l'infante d'Espagne pour des raisons diplomatiques, etc.
À jamais statufié, muet exilé à l'intérieur de lui-même, il jette toute sa vie dans ce carnet de voyage immobile parce qu'elle va finir dans peu de temps. Après son accident cardiovasculaire, Jean-Dominique Bauby est ce mort vivant qu'un seul battement de cils rattache encore au monde et à la confidente qui déchiffre, un à un, ses derniers mots. Adieu à la vie, dont les images dansent encore devant lui. Le visage d'une femme aimée, un air populaire, une nuit blanche à Saint-Pétersbourg ou un jour incandescent dans le Nevada, un film de Fritz Lang, les petits riens et les grandes espérances. Et puisqu'il faut quitter tout cela, autant le faire sans peur, et même avec le sourire. Le journaliste qu'il était a remis sa dernière copie, inoubliable lettre adressée à un pays inconnu.
« "Tu m'as souvent dit vouloir écrire un jour un roman où aucun mot ne serait sérieux. Une Grande Bêtise Pour Ton Plaisir. J'ai peur
que le moment ne soit venu. Je veux seulement te prévenir : fais attention."
J'incline la tête encore plus bas.
"Te rappelles-tu ce que te disait ta maman ? J'entends sa voix comme si c'était hier : Milanku, cesse de faire des plaisanteries.
Personne ne te comprendra. Tu offenseras tout le monde et tout le monde finira par te détester. Te rappelles-tu ?
- Oui, dis-je.
- Je te préviens. Le sérieux te protégeait. Le manque de sérieux te laissera nu devant les loups. Et tu sais qu'ils t'attendent, les
loups." »
Ce que j’apprends de Daniel Cordier, c’est qu’un homme libre trouve naturel que tout le monde le soit. La preuve, il est venu me chercher. Jamais je ne retournerai à l’orphelinat. Sur les Champs-Elysées, parfois, je repère deux garçons en cavale, je les identifie à leurs épaules rentrées, à leurs yeux vifs et sournois guettant la tuile, la merde. Alors, je change de trottoir. Toujours ils resteront ce qu’ils sont, à chercher les coups et les caresses, sans rien au fond des yeux. Moi aussi, je resterai comme ça, mais ce sera mon secret. Matricule 764, Citoyen, Bâtard, l’Ame seule, Petit Frère, tous ces noms ont été ceux d’Hervé Vilard : tel est le sort d’un enfant livré à l’Assistance publique. De placement en placement, il traverse trois France ; celle des paysans, celle des prêtres et celle des résistants. Sa place, bien sûr, il ne la trouve nulle part. Adolescent en cavale, il s’échappe du Berry pour le Pigalle des années soixante, il passe des travaux des champs aux vernissages de Klein, des centres de redressement à l’obscurité des Cinéacs, du Dépôt à un appartement pourri de chic, des bras de Fleur de Pâques aux déjeuners avec Malraux… Un jour, pourtant, il lui faudra surmonter cette vie d’arrachements. Se battre, chanter, avec la peur d’aimer. Et c’est ainsi qu’Hervé Vilard est grand !
À la Buvette du Piémont, un vieux journalier est attiré par un grand gars qui paraît affreusement triste ; il provoque ses confidences :
Albin vient de la montagne, de Baumugnes. Trois ans auparavant, il était tombé amoureux fou d’une fille qui s’est laissé séduire par le
Louis, « un type de Marseille, un jeune tout creux comme un mauvais radis». Le Louis ne lui avait pas caché que son intention était de
mettre la fille sur le trottoir. Depuis, Albin est inconsolable, traînant de ferme en ferme, sans se résoudre à remonter à Baumugnes.Alors
le vieux, qui n’est que bonté, décide d’aider Albin…
Rempli d’amour, de tendresse et de fraîcheur, Un de Baumugnes est le deuxième roman de la trilogie de Pan, les deux
autres étant Colline et Regain.
Il était dix heures du soir. Les grilles du square étaient fermées, la place des Vosges déserte, avec les pistes luisantes des voitures
tracées sur l’asphalte et le chant continu des fontaines, les arbres sans feuilles et la découpe monotone sur le ciel des toits tous
pareils.
Sous les arcades, qui font une ceinture prodigieuse à la place, peu de lumières. A peine trois ou quatre boutiques.
Le commissaire Maigret vit une famille qui mangeait dans l’une d’elles, encombrée de couronnes mortuaires en perles. Il essayait de lire les
numéros au-dessus des portes, mais à peine avait-il dépassé la boutique aux couronnes qu’une petite personne sortit de l’ombre.
C’est à vous que je viens de téléphoner ?
Il devait y avoir longtemps qu’elle guettait. Malgré le froid de novembre, elle n’avait pas passé de manteau sur son tablier. Son nez était
rouge, ses yeux inquiet
« La première fois que Mélanie Claux et Clara Roussel se rencontrèrent, Mélanie s'étonna de l'autorité qui émanait d'une femme aussi petite et Clara remarqua les ongles de Mélanie, leur vernis rose à paillettes qui luisait dans l'obscurité. “ On dirait une enfant ”, pensa la première, “elle ressemble à une poupée”, songea la seconde. Même dans les drames les plus terribles, les apparences ont leur mot à dire. » À travers l'histoire de deux femmes aux destins contraires, Les enfants sont rois explore les dérives d'une époque où l'on ne vit que pour être vu. Des années Loft aux années 2030, marquées par le sacre des réseaux sociaux, Delphine de Vigan offre une plongée glaçante dans un monde où tout s'expose et se vend, jusqu'au bonheur familial.
Retrouvez un vrai plaisir de lecture en vous plongeant dans le recueil de 9 nouvelles des célèbres aventures du gentleman cambrioleur qui inspira la série TV éponyme diffusée en VoD en janvier 2021. Maurice Leblanc a su créer un héros populaire : une intelligence hors du commun, de l'habileté, de l'audace, et de l'humour. Vif, audacieux, impertinent, Arsène Lupin est un Robin des Bois de la "Belle Époque mais aussi des temps modernes. La série TV permet de le retrouver dans les nouvelles suivantes contenues dans ce recueil : - L'arrestation d'Arsène Lupin - Arsène Lupin en prison - L'évasion d'Arsène Lupin - Le mystérieux voyageur - Le collier de la Reine - Le sept de coeur - Le coffre-fort de Madame Imbert - La perle noire - Herlock Sholmès arrive trop tard
Au milieu du XIXe siècle, Narcisse Pelletier, un jeune matelot français, est abandonné sur une plage d'Australie. Dix-sept ans plus tard, un
navire anglais le retrouve par hasard : il vit nu, tatoué, sait chasser et pêcher à la manière de la tribu qui l'a recueilli. Il a perdu
l'usage de la langue française et oublié son nom.
Que s'est-il passé pendant ces dix-sept années ? C'est l'énigme à laquelle se heurte Octave de Vallombrun, l'homme providentiel qui prend sous son aile à Sydney celui qu'on surnomme désormais le « sauvage blanc ».
Théo, enfant du divorce, entraîne son ami Mathis sur des terrains dangereux. Hélène, professeur de collège à l'enfance violentée, s'inquiète pour Théo : serait-il en danger dans sa famille ?Quant à Cécile, la mère de Mathis, elle voit son équilibre familial vaciller, au moment où elle aurait besoin de soutien pour protéger son fils.Les loyautés sont autant de liens invisibles qui relient et enchaînent ces quatre personnages.Sobre, subtil, d'une force magistrale. On ne lâche pas ce roman qu'on lira d'une traite. L'Express.Delphine de Vigan décrit avec une rare acuité les relations qui se tissent et se nouent entre les êtres. Le Figaro.Son propos est aussi rêche que sa voix est douce. À travers ces lignes, on sent qu'elle revient de loin, de ces années où « rien ne s'oppose à la nuit ». C'est peut-être pour ça qu'elle est montée si haut et si magnifiquement dans sa façon d'écrire le monde. Elle.Delphine de Vigan ne juge rien ni personne. Elle s'interdit toute forme de compassion, et ne tire aucune morale. Elle témoigne, et c'est l'essentiel. BibliObs.